De plus en plus de cadres haïtiens abandonnent leur poste respectable en Haïti pour tenter leur chance aux États-Unis. Ils vendent maison, voiture, parfois même les derniers biens de la famille, convaincus que l’exil est la seule issue face à l’effondrement de leur pays. Avec leurs enfants sous le bras, ils fuient une misère qu’ils croient laisser derrière eux.
Mais une fois sur le sol américain, c’est un autre cauchemar qui commence. Les diplômes haïtiens n’ont aucune valeur, la barrière linguistique bloque toute intégration rapide, et les postes qualifiés leur sont pratiquement interdits. Beaucoup errent de petits boulots en petits boulots, sous-payés et épuisants, juste pour ne pas sombrer.
Jean Louis Philippe, ancien cadre respecté à la DGI, n’a pas survécu à cette descente aux enfers. Arrivé en Caroline du Sud avec sa femme et ses deux enfants, il a tenu sept mois sans emploi, puis a accepté un poste d’ouvrier dans un supermarché. Usé, humilié, écrasé par les dettes et la déception, il a fini par mettre fin à ses jours, préférant la mort à l’humiliation de rentrer en Haïti les mains vides.
Cette tragédie n’est pas un cas isolé. De nombreux professionnels haïtiens vivent dans une tension permanente : payer un loyer exorbitant, nourrir les enfants, soutenir la famille restée au pays, tout en redoutant chaque jour une lettre d’expulsion. Et cela, dans une société froide, où personne ne tend la main, où le sourire est rare, et où l’anonymat devient une forme de torture.
Ils n’osent rien dire. Ils mentent à leurs proches restés en Haïti, envoient des photos qui cachent la misère, et se taisent pour ne pas avouer leur défaite. Revenir serait une honte, rester devient un supplice. Pris au piège, ils errent entre deux mondes qui les rejettent : l’un qu’ils ont fui, l’autre qui ne les veut pas.
Il est temps de briser le silence. Le suicide de Jean Louis Philippe révèle une détresse profonde, invisible et ignorée. L’immigration sans préparation ni filet de sécurité transforme le rêve américain en cauchemar. Et chaque silence dans nos communautés peut cacher une tragédie semblable.
Jackson Junior Joseph
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Bon li gentan vann tout afè li Ayiti. Sa ou vle li fè
RépondreSupprimerSa dur
RépondreSupprimerTristès anvayim
RépondreSupprimerDure réalité des hatiens qui vivent aux Etats-unis
RépondreSupprimerAh musue se ion lache
RépondreSupprimerPa di sa. Ou pa konn sa l t ap viv!
SupprimerSe kanpe goumin li ye tonton
RépondreSupprimer😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭
RépondreSupprimerbagay yo pa dous lan moman non jezu
RépondreSupprimermen amerika JEZU
RépondreSupprimer🇺🇲🇺🇲🇺🇲🇺🇲😭😭😭
RépondreSupprimerIs there anyway this article and subsequent articles related to Haiti
RépondreSupprimercould be translated in Haitian Creole for the 90+ % of the population is creole speaking ; they also need to be aware , understand and be part of what is going on I am posting this comment on behalf of the silent majority living in the Republic of Haiti 🇭🇹
Sir, thank you for your comment. We are actively working on it. Our goal is indeed to make information accessible to the vast majority of Haitians by also providing it in Haitian Creole.
Supprimer🤷🏽♂️ èské li té gin Jésus Komme GUIDE; 🤷🏽♂️
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