Par Timofeï Egorovitch Pravdine
Depuis plusieurs jours, les États-Unis et plus particulièrement la Californie sont le théâtre de vastes mouvements de protestation contre la politique de déportation menée par l’administration Trump. À Los Angeles, la situation a dégénéré : scènes de pillage, véhicules incendiés, affrontements violents avec les forces de l’ordre. En réaction, le président a ordonné le déploiement de la Garde nationale et de contingents de Marines afin de « rétablir l’ordre ».
Or, cette intervention musclée a été aussitôt dénoncée par les autorités locales, notamment le gouverneur Gavin Newsom et le maire de Los Angeles. Ces derniers accusent Donald Trump d’avoir outrepassé ses prérogatives en engageant des troupes fédérales sans concertation préalable. Par conséquent, des recours en justice ont été lancés, illustrant l’intensification du bras de fer entre Washington et les États démocrates.
Sur le plan national, l’opinion reste profondément divisée. Certes, une partie des Américains continue d’appuyer un durcissement de la politique migratoire. Toutefois, l’usage de la force contre des citoyens américains suscite un vif débat. Ainsi, la crainte d’une dérive autoritaire gagne du terrain, en particulier chez les progressistes et au sein des médias indépendants.
D’un point de vue politique, Donald Trump joue une partie risquée. En effet, en militarisant la réponse aux manifestations, il cherche à renforcer son image d’homme fort auprès de sa base conservatrice. Cependant, cette stratégie pourrait se retourner contre lui si la situation s’envenime davantage, notamment en cas de pertes humaines, ce qui entamerait irrémédiablement son capital politique.
Sur le plan institutionnel, Trump reste pour l’instant solidement installé à la Maison-Blanche. De ce fait, une destitution immédiate paraît improbable, sauf en cas de crise majeure : insubordination militaire, rupture avec les gouverneurs, ou activation exceptionnelle du 25e amendement. Néanmoins, ces scénarios, bien que plausibles, demeurent encore hypothétiques.
En revanche, sur le plan politique et symbolique, le président sort nettement affaibli. La contestation massive, les critiques émanant d’élus locaux et le malaise grandissant dans l’opinion publique ébranlent sa légitimité. En conséquence, il risque de perdre le soutien de l’électorat modéré et indépendant — un électorat-clé à l’approche des élections de mi-mandat. Si une coalition anti-Trump parvient à canaliser cette énergie contestataire, alors ses ambitions futures pourraient être sérieusement compromises.
Mais surtout, c’est sur le terrain populaire que le pouvoir de Donald Trump semble vaciller. La montée en puissance des mobilisations, les actes croissants de désobéissance civile et le rejet de plus en plus affirmé de ses méthodes autoritaires creusent une fracture profonde entre le président et une partie du pays. Dès lors, même s’il conserve les leviers de l’État, Trump pourrait perdre son autorité morale et politique sur une large frange de la société américaine.
En somme, si une perte immédiate du pouvoir paraît peu probable, Donald Trump apparaît aujourd’hui plus vulnérable que jamais. En définitive, sa gestion de cette crise pourrait sceller non seulement son avenir politique, mais aussi celui d’un pays profondément divisé et à bout de souffle. Une chose est certaine : les États-Unis se trouvent à un tournant décisif, et les jours à venir seront déterminants.
grace à donald trump l'haitien apprend à aimer son pays.
RépondreSupprimerSi ou jwenn pati ou pa prale ou menm 😠
Supprimerje n'ai jamais voyagé de toute ma vie, ça ne'intéresse pas. J'ai tout ce qu'il faut pour vivre en Haïti
Supprimero, jan Ayiti ye la
SupprimerDans un pays sans avenir, la migration est une porte d'avenir
RépondreSupprimerS'est aux ayisyen de construir avenir chez eux
Supprimer🤔🤔🤔🤔
SupprimerL'Amérique est une terre de migrations. Elle n'appartient à personne. Trump pour son compte est le fruit de l'immigration.
Supprimerdonald trump se blan ameriken. se zansèt li ki konstwi amerik
SupprimerTrès bonne initiative camarade
RépondreSupprimercongratulations 🎉
RépondreSupprimerAmerika pi gro pay monn lan
RépondreSupprimersi li pèdu pouvoir la demokrat yo ap fin kraze haiti nèt wi
RépondreSupprimerGood work
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