Alligator Alcatraz. Le nom évoque un film hollywoodien ou un parc d’attractions pour amateurs de sensations fortes. Pourtant, il s’agit bel et bien d’un centre de détention pour migrants, installé au cœur des marécages des Everglades, en Floride. C’est là que les États-Unis, autoproclamés défenseurs des droits humains, parquent ceux qui osent rêver d’un avenir meilleur sur leur sol. Sous des tentes militaires, entourés d’alligators, d’humidité et d’indifférence.
Selon plusieurs témoignages, les conditions de vie y sont inhumaines. En effet, un détenu a déclaré que « les moustiques sont de la taille d’éléphants » et que « les tentes sont glaciales ». À première vue, cette affirmation peut prêter à sourire, surtout dans une région où la température varie entre 32 °C le jour et 24 °C la nuit. Pourtant, lorsque l’on dort à même le sol, sans ventilation, dans une zone infestée d’insectes, le moindre courant d’air ou bourdonnement devient une torture.
Par ailleurs, ces mêmes détenus dénoncent l’absence d’eau pour se laver, des repas parfois infestés de vers, l’absence de médicaments et une lumière allumée jour et nuit. Face à ces accusations, les autorités de Floride opposent un démenti catégorique, affirmant que les conditions sont conformes aux normes. Toutefois, plusieurs ONG, élus locaux et membres de la presse exigent l’accès immédiat au site afin de faire toute la lumière sur la situation.
En réalité, ce camp surnommé ironiquement Alligator Alcatraz semble être bien plus qu’un simple lieu de rétention administrative. Il fonctionne comme un outil de dissuasion : isolé, rudimentaire, hostile. Autrement dit, on cherche moins à accueillir temporairement des migrants qu’à leur envoyer un message clair : ici, vous ne serez pas les bienvenus.
De plus, cette réalité soulève un profond paradoxe. Tandis que les États-Unis dénoncent les atteintes aux droits humains ailleurs dans le monde, ils infligent sur leur propre sol des conditions d’enfermement dignes des pires régimes autoritaires. L’hypocrisie se mesure à la taille des moustiques, et le rêve américain se dissout dans les marécages de Floride.
En somme, Alligator Alcatraz n’est pas un détail anecdotique de la politique migratoire américaine. C’est un symbole inquiétant de la déshumanisation en marche. Derrière l’ironie des moustiques géants se cache une réalité brutale : celle d’hommes et de femmes que l’on prive non seulement de liberté, mais aussi de dignité.
Damian Wayne
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Vè menm 🫢
RépondreSupprimernap konn jòj 😴🥱
RépondreSupprimerpeyi bondye a tounen peyi alligator ak peyi moustik
RépondreSupprimerParadis..le paradis...le paradis...😇👼😇👼
RépondreSupprimerLes germes de l'hitlerisme n'ont pas été détruits. Ils reviennent aujourd'hui à la charge comme le criminel revient toujours au lieu du crime. Le maître-chantre de la démocratie, des droits humains, du libéralisme est mis à l'épreuve. Et la laideur qui en résulte est dégueulasse.
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