Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier 2025, Donald Trump a relancé une offensive sans précédent contre l'immigration, qu’il qualifie de menace directe à l’identité, à l’économie et à la sécurité des États-Unis. Le 3 juillet, le Congrès américain, à majorité républicaine, a adopté le « Big Beautiful Bill », un projet de loi titanesque mobilisant près de 170 milliards de dollars sur dix ans pour militariser et criminaliser la politique migratoire. Ce budget marque un tournant historique, non seulement par son ampleur, mais aussi par la radicalité de ses mesures.
Le texte prévoit le renforcement massif des agences fédérales comme l’ICE (Immigration and Customs Enforcement) et la CBP (Customs and Border Protection), avec l’embauche de 10 000 agents, des quotas d’arrestation fixés à 3 000 migrants par jour, et la construction de dizaines de centres de détention supplémentaires dans plusieurs États frontaliers. En parallèle, plus de 700 miles de mur frontalier seront construits ou renforcés, accompagnés de barrières secondaires, de drones de surveillance, de capteurs thermiques et de systèmes d’intelligence artificielle pour automatiser le contrôle de la frontière.
Parmi les mesures les plus controversées figure la réactivation du centre de détention de Guantanamo, où plusieurs milliers de migrants pourraient être enfermés sans procès, dans des conditions d’exception comparables à celles de la guerre contre le terrorisme. Cette mesure, suspendue en mars, a été réactivée en juin dans un climat d’opacité et de fortes critiques. Des ONG comme Human Rights Watch ou l’ACLU dénoncent une dérive autoritaire et une violation systématique du droit international.
Le financement de cette politique de guerre contre les migrants repose en grande partie sur des coupes budgétaires drastiques dans les programmes sociaux. Des millions d’Américains modestes risquent de perdre l’accès à Medicaid, aux bons alimentaires (SNAP), et à l’aide au logement. Le projet alimente ainsi une fracture sociale croissante, où les classes populaires sont instrumentalisées dans un discours de peur, tout en étant privées de protections essentielles dans un contexte d’inflation persistante et de précarité généralisée.
Plusieurs économistes alertent également sur les conséquences économiques de cette politique : d’une part, elle pourrait coûter plus de 3 000 milliards de dollars sur dix ans, selon des estimations préliminaires ; d’autre part, elle risque d’aggraver la pénurie de main-d’œuvre dans des secteurs clés comme l’agriculture, la construction ou les services à la personne, où les travailleurs migrants jouent un rôle vital.
En définitive, ce plan n’est pas seulement un dispositif sécuritaire : c’est une déclaration idéologique brutale. Donald Trump affirme un modèle d’Amérique fermé, hiérarchisé, et fondé sur la répression de l’Autre. À six mois des élections de mi-mandat, cette stratégie vise à mobiliser la base électorale trumpiste, mais elle fait également peser une menace grave sur les droits fondamentaux et sur la cohésion de la société américaine.
« Ce n’est plus seulement une frontière qu’on ferme. C’est une nation qu’on enferme. », résume un analyste de l’American Immigration Council.
Timofei Egorovitch Pravdine
apati lajan non mesye. Bagay ki ka devlope Ayiti oui jezi
RépondreSupprimerLajan sa tap devlope Ayiti wi papa shalom
RépondreSupprimerKozek gen isit 🤣
RépondreSupprimerkote ki gen chèn pa gen kou tande timoun👌
RépondreSupprimerLe monde est inhumain
RépondreSupprimerDe toute façon je n'ai rien à dire parce que c'est son pays. Il est président.
RépondreSupprimerya degajew yo
RépondreSupprimerPeyi moun pa peyi m 💔💔💔
RépondreSupprimerSe Donald trump kap mennen...
RépondreSupprimerPapa Donald Trump banmou yon ti chans non
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