Pendant plus de trois décennies, une caste de politiciens corrompus et de bourgeois sans scrupules a méthodiquement pillé Haïti. Ils ont saboté les institutions, étranglé l’économie, alimenté l’insécurité et précipité le peuple dans une pauvreté chronique.
Aujourd’hui, ces mêmes responsables tournent le dos à la nation qu’ils ont dévastée. Ils fuient le chaos qu’ils ont semé et s’installent confortablement aux États-Unis, loin des conséquences de leurs propres actes.
Mais leur départ n’a rien d’un exil politique. Ce sont des fuyards, pas des victimes. Ils ne quittent pas une dictature, mais une situation de crise qu’ils ont eux-mêmes provoquée. Et pourtant, ils arrivent en Amérique sous des dehors respectables, comme de simples migrants ou demandeurs d’asile.
Face à cette injustice, la diaspora haïtienne a un rôle essentiel à jouer. Elle ne peut rester passive pendant que les responsables de l’effondrement national jouissent de privilèges à l’étranger. Il est temps de les dénoncer auprès des autorités américaines, de raconter la vérité sur leurs agissements et leur parcours en Haïti.
L’administration Trump, avec sa ligne dure sur l’immigration, ne devrait pas servir de refuge à ces profiteurs. Une vigilance citoyenne s’impose pour alerter les institutions américaines sur les crimes économiques, politiques et sociaux que ces individus ont commis.
Haïti ne pourra se relever si ceux qui l’ont détruite échappent à toute reddition de compte. L’impunité ne doit pas traverser les frontières. La diaspora haïtienne doit s’ériger en rempart contre l’oubli.
Djune Lafortune
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Wouch, men misye pale pawòl la
RépondreSupprimerMwen sou tèt mòn nan menm jan ak Muray Jean Mitho..klere klere map gade jan yap imilye boujwa ayiti
RépondreSupprimerBoujwazi malpwop wi ki mete Ayiti tèt anba konsa 😭😭
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