Haïti fait face à une prolifération incontrôlée d’armes à feu. En 2025, on estime à plus de 500 000 le nombre d’armes en circulation dans le pays. Une situation explosive qui alimente l’insécurité, renforce les gangs et fragilise davantage un État déjà en crise.
Plus alarmant encore : plus de 70 % de ces armes proviennent des États-Unis. Leurs points d’entrée sont multiples : ports commerciaux, frontières terrestres avec la République dominicaine, et conteneurs expédiés depuis la Floride. Le trafic est constant, bien organisé et difficile à enrayer.
Les gangs armés ne se contentent plus de pistolets artisanaux. Ils disposent désormais de fusils d’assaut, de munitions en grande quantité, et parfois d’armes de guerre. La police nationale, sous-équipée, se retrouve souvent dépassée, abandonnant des quartiers entiers aux mains des groupes armés.
Les douanes haïtiennes, minées par la corruption et le manque de moyens, sont largement inefficaces face à ce flux d’armes. Il arrive même que des armes saisies réapparaissent sur le marché noir. Une partie du système semble infiltrée à tous les niveaux.
Aux États-Unis, les marchands d’armes profitent de lois souples sur la vente et l’exportation. Le manque de contrôle sur les cargaisons à destination des Caraïbes laisse la voie libre aux trafiquants. En Haïti, les conséquences sont tragiques : assassinats, enlèvements, déplacements massifs.
Face à cette urgence sécuritaire, aucune réponse coordonnée n’a encore produit d’effets concrets. Tant que la chaîne d’approvisionnement ne sera pas coupée à la source, Haïti restera prisonnière d’une violence armée largement importée.
Réginald CADET
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Demokrat yo kraze Ayiti 🇭🇹🙆
RépondreSupprimerDjaskora yo pou bokou tou wi
RépondreSupprimerEtazini fè esprè yo kraze Ayiti epi kounya yap pase nou nan kaka. yon Jou lap jou e jou sa tout moun ap gen pou wè ki kote konplo sa soti wi.
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