Il suffit d’observer pour le constater : une fois riches et célèbres, la majorité des sportifs noirs se tournent presque systématiquement vers des femmes blanches. Ce choix amoureux, loin d’être anodin, interroge sur l’intériorisation de la domination blanche dans les esprits des élites noires. Est-ce vraiment de l’amour, ou un réflexe de validation sociale ?
En réalité, ces unions relèvent souvent d’une quête de légitimation. Car, dans l’imaginaire collectif façonné par l’Occident, avoir une femme blanche à son bras, c’est prouver qu’on a réussi, qu’on est désormais "admis" dans le cercle des puissants. Autrement dit, certains hommes noirs ne cherchent pas seulement à s’élever, ils veulent aussi fuir ce qu’ils étaient.
De plus, il est indéniable que les standards de beauté dominants favorisent les femmes blanches. Cela n’est pas un hasard, mais bien le fruit d’un conditionnement médiatique et culturel prolongé. Ainsi, même inconsciemment, le sportif noir qui choisit une femme blanche répond à une norme imposée par l’histoire coloniale et la suprématie blanche.
Ce qui choque davantage, c’est le double standard racial : alors que les hommes noirs s’empressent d’épouser des femmes blanches dès qu’ils deviennent riches, les femmes blanches fortunées, elles, n’épousent presque jamais d’hommes noirs. Elles préfèrent rester entre elles, préservant leur statut et leur patrimoine. Où est donc la réciprocité ?
Par ailleurs, ce phénomène révèle un malaise profond au sein des communautés noires : un rejet de soi, une coupure avec ses racines, et une peur d’être associé à la pauvreté ou à la "négritude" visible. Trop souvent, épouser une femme noire est perçu comme un retour en arrière, une faute de goût sociale.
En définitive, il ne s’agit pas simplement de choix amoureux, mais de choix politiques et symboliques. Tant que les hommes noirs n’auront pas été guéris de l’envie d’être validés par le regard blanc, ils resteront enfermés dans une logique de domination déguisée en réussite. La libération commence aussi par le cœur.
Abdul Aziz
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Bwòdè pam, map liw depi vil okay. Bwom, fòk nou admèt tout dans tout le cas fanm nwa pa gen lanmou nan kè yo pou gason malere non freo. se lajan yap chèche wi, adjee ! fanm blan bay lanmou, afeksyon, karès, zonyon 😅
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