Fondateur du média

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Jameson LEOPOLD est Travailleur social et Gestionnaire. Il a fait des études de maîtrise en Sciences du développement à la Faculté d’Ethnologie et en Conseil et expertise en action publique à l’Université Toulouse 1 Capitole. Il est reconnu comme consultant en migrations et réintégration (déportation, retour volontaire et fuite des cerveaux), en renforcement institutionnel (création d’organisations, élaboration et gestion de projets) et en évaluation de projets. Fort de trois années d’études en linguistique, il a fondé Plume Souveraine et occupe actuellement le poste de directeur de la communication au sein du parti Konbit Pou Demokrasi.

mardi 1 juillet 2025

Un juge est censé être au-dessus de la politique

 

Dans une démocratie digne de ce nom, le juge incarne l’impartialité et la neutralité. Sa fonction n’est pas de faire de la politique, mais d’appliquer la loi de manière équitable et indépendante. Il doit être le gardien des droits et des libertés fondamentales, à l’abri des influences partisanes.

L’indépendance de la justice repose sur un principe simple : le juge ne doit obéir qu’à la loi et à sa conscience. Ce principe est essentiel pour maintenir la confiance du public dans les institutions judiciaires. Une justice perçue comme politisée perd toute légitimité aux yeux des citoyens.

Pourtant, dans de nombreux pays, on constate une instrumentalisation croissante de la justice à des fins politiques. Des juges sont nommés sur des critères idéologiques, et certains procès apparaissent motivés davantage par des calculs politiques que par une quête sincère de vérité ou de justice.

Cette dérive menace gravement l’équilibre des pouvoirs. Lorsqu’un juge devient un outil entre les mains du pouvoir exécutif ou d’un parti politique, il trahit la mission qui lui est confiée. Il cesse d’être un arbitre impartial pour devenir un acteur politique déguisé, avec toutes les conséquences néfastes que cela implique pour l’État de droit.

Il est donc urgent de renforcer les mécanismes qui garantissent l’indépendance réelle des magistrats. Cela passe par des procédures de nomination transparentes, des protections contre les pressions extérieures, et une culture judiciaire rigoureuse fondée sur l’éthique et le respect du droit.

En définitive, un juge doit rester au-dessus de la mêlée politique. Ce n’est qu’à cette condition qu’il pourra exercer pleinement sa mission : dire le droit sans peur ni faveur, et rendre justice au nom du peuple, et non au nom d’intérêts partisans.

Maître John steeve Lafontant

5 commentaires:

  1. À Haïti, le Juge est beaucoup plus politique que toute autre chose.

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  2. Ayiti peyi rakèt, blòf

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  3. Gade jan Claude Joseph ap pase moun nan betiz. Jij yo tankou bann moun ki pat janm suiv kou nan lekòl dwa ak majistrati. Bagay Jovenel la tris.

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