Le compte à rebours est lancé. En février 2026, des milliers d’Haïtiens vivant aux États-Unis sous le statut TPS (Temporary Protected Status) perdront leur protection. Cette échéance assombrit l’avenir d’une communauté déjà fragilisée.
En Haïti, ce sont surtout les femmes qui en subissent les conséquences. Pendant des années, elles ont survécu grâce aux transferts d’argent envoyés par leurs conjoints vivant dans la diaspora.
Mais depuis l’annonce de la fin du TPS, nombre d’entre eux réduisent ou cessent totalement les envois. Ils économisent, se préparent à un éventuel retour ou vivent dans l’angoisse.
Le choc est brutal. Beaucoup de femmes, sans emploi stable, se retrouvent sans ressources. Certaines ne peuvent plus payer l’école de leurs enfants, d’autres peinent à acheter de quoi manger. Beaucoup sombrent en silence dans une dépression. Leur rêve était de rejoindre les États-Unis grâce au programme parole humanitaire. Mais elles n’ont pas été sélectionnées. Aujourd’hui, Donald Trump menace de leur couper ce soutien vital.
Il ne s’agit pas seulement d’une crise économique. C’est une détresse sociale et affective. Nombreuses sont celles qui se sentent abandonnées, sans repères, suspendues à un fil.
Ce drame ignoré révèle l’extrême dépendance envers la diaspora. Les décisions prises à Washington résonnent jusque dans les ruelles de Port-au-Prince, des Cayes ou du Cap-Haïtien.
À l’approche de février 2026, une chose est claire : si rien ne change, des milliers de familles sombreront dans une misère encore plus grande. Et Haïti, une fois de plus, paiera les conséquences d’une crise venue d’ailleurs.
Eric CADET
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Sa se pa manti non
RépondreSupprimerSe dyaspora li kenbe Ayiti wi
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