Fondateur du média

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Jameson LEOPOLD est Travailleur social et Gestionnaire. Il a fait des études de maîtrise en Sciences du développement à la Faculté d’Ethnologie et en Conseil et expertise en action publique à l’Université Toulouse 1 Capitole. Il est reconnu comme consultant en migrations et réintégration (déportation, retour volontaire et fuite des cerveaux), en renforcement institutionnel (création d’organisations, élaboration et gestion de projets) et en évaluation de projets. Fort de trois années d’études en linguistique, il a fondé Plume Souveraine et occupe actuellement le poste de directeur de la communication au sein du parti Konbit Pou Demokrasi.

mardi 2 septembre 2025

Au moins, respectez le drapeau haïtien

Le drapeau haïtien n’est pas un simple morceau de tissu coloré. Il est le symbole de notre histoire, de nos luttes et de la dignité d’un peuple qui a conquis sa liberté au prix du sang et du sacrifice. Porter ce drapeau doit être un acte de fierté et de respect, non un prétexte à salir notre image collective.

Malheureusement, trop souvent, on voit des compatriotes dans la diaspora, que ce soit au Brésil, au Chili, en République dominicaine, au Mexique, aux États-Unis ou au Canada, afficher le drapeau en pleine rue tout en s’adonnant à des comportements honteux : bagarres, vols, désordres. Ce n’est pas seulement leur réputation personnelle qu’ils détruisent, mais l’honneur de tout un peuple.

Respecter le drapeau, c’est se rappeler qu’il représente l’un des moments les plus glorieux de l’histoire universelle : la première république noire indépendante. C’est porter en soi le courage de Dessalines, l’intelligence de Toussaint, et la dignité de Catherine Flon.

Alors, si nous choisissons de nous envelopper dans le drapeau, faisons-le dans la discipline, la solidarité, la fierté culturelle et la réussite. Mais de grâce, évitons de l’associer à des actes qui font honte.

Le drapeau n’est pas un accessoire. C’est notre identité, notre mémoire et notre avenir. Respectons-le, au moins.

Bobby Dunand

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📌 Caëlle Edmond – SOS Solitude

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✨ Une voix engagée pour briser le silence autour de la solitude, de la souffrance mentale et de l’abandon. À travers la page SOS Solitude, Caëlle Edmond tend la main à ceux que la société oublie.

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3 commentaires:

  1. Eske nou te konnen Labor Day se youn nan jou ferye administration Trump lan bezwen a retire kòm jou ferye ?

    Jan map swiv bagay yo la” pwoblèm pèp ameriken an genyen” se paske yo wè nou
    toujou ap leve drapo nou anlè nan peyi yo a.
    Epi peyi pa nou sal pase pak kochon, yo wè nou se yon bann blofè. Yo di si nou renmen drapo nou konsa Poukisa se pa ayiti nal level konsa pouki se nan peyi etazini nal level ? Mesye ou kwè gen yon lòt nasyon ki alèz nan peyi moun pase ayisyen ? 🤔 Epi yap goumen tankou chien.

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  2. M fin gade videyo dezolasyon katye Dèlma 3 ak Dèlma 5, epi m al tonbe sou videyo ayisyen nan Nouyòk ki anvayi peyi moun yo dèyè cha T-Vice lan nan Labor Day sou Eastern Parkway. Gen yon kote, Roberto tèlman santi li lakay li, misye estomake nan mikwo an paske lameri kite twòp brannch bwa sou pakou defile an🤣 M pete yon sèl kout ri 🤣 Menm pete m pete🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣

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  3. En mil neuf cent quinze, l’occupation militaire américaine transforma Haïti en laboratoire de contrôle colonial. Les Marines débarquèrent dans un pays meurtri par l’assassinat de Vilbrun Guillaume Sam et par une instabilité savamment entretenue. Cette intervention ne fut pas un épisode isolé mais un projet structuré visant à placer les douanes, les finances et la force publique sous tutelle étrangère. Elle mit en place une mécanique où l’ordre militaire servait de passerelle vers la mainmise fiscale et logistique. L’occupation pacifia pour percevoir, sécurisa pour siphonner, modernisa pour marchandiser. La souveraineté devint une franchise administrative.
    Aujourd’hui, la déclaration d’Erik Prince sur la présence programmée de forces privées pendant dix ans, avec l’ambition de contrôler le système de collecte fiscale, réactive le modèle de mil neuf cent quinze mais avec le langage du vingt et unième siècle. Hier, c’étaient les uniformes des Marines et la Receivership des douanes. Aujourd’hui, ce sont des contrats sécuritaires externalisés et la privatisation progressive des frontières fiscales. Le schéma est identique. Il consiste à restaurer un ordre apparent en sous-traitant la violence légitime, à convertir cet ordre en contrôle des corridors économiques, puis à transformer ce contrôle en captation durable des revenus publics. Il s’agit d’une occupation sans drapeau, d’une administration sans gouverneur, d’une conquête par contrat.
    Le concept du cadavre utile™ devenu cadavre justificatif™ éclaire la stratégie. L’assassinat de Dessalines, de Vilbrun Guillaume Sam et de Jovenel Moïse, chacun étant un ajustement impérial™, ne sont pas des accidents isolés mais des ruptures programmées qui permettent de reconfigurer l’architecture du pouvoir. Le meurtre sert d’abord à ouvrir la voie à l’ingérence, puis à justifier un changement structurel qui consolide l’emprise étrangère. La mort devient un instrument dans un scénario néocolonial écrit à l’avance. La douleur national

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Eliminer les gangs sans résoudre les problèmes sociaux, c'est du « lave men siye atè »

Pour s’attaquer efficacement à l’insécurité en Haïti, il faut d’abord en identifier les causes profondes et structurelles. L’une d’elles dem...