Fondateur du média

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Jameson LEOPOLD est Travailleur social et Gestionnaire. Il a fait des études de maîtrise en Sciences du développement à la Faculté d’Ethnologie et en Conseil et expertise en action publique à l’Université Toulouse 1 Capitole. Il est reconnu comme consultant en migrations et réintégration (déportation, retour volontaire et fuite des cerveaux), en renforcement institutionnel (création d’organisations, élaboration et gestion de projets) et en évaluation de projets. Fort de trois années d’études en linguistique, il a fondé Plume Souveraine et occupe actuellement le poste de directeur de la communication au sein du parti Konbit Pou Demokrasi.

lundi 1 septembre 2025

La presse et les gangs, deux faces d'une même médaille

Dans le contexte de crise haïtienne, une comparaison revient avec insistance : la presse et les gangs seraient les deux faces d’une même médaille. Cette formule percutante vise à souligner l’idée que, bien que différents dans leurs moyens, ces deux acteurs participent parfois à une même logique de domination.

Les gangs imposent leur pouvoir par les armes, à travers la peur et la violence quotidienne. La presse, de son côté, lorsqu’elle s’éloigne de sa mission d’informer avec rigueur, peut contribuer à manipuler l’opinion, à brouiller la réalité et à protéger certains intérêts particuliers.

Ainsi, la terreur exercée dans les rues trouve un écho dans une forme de conditionnement mental orchestré par certains médias. La peur, qu’elle soit physique ou psychologique, devient un outil de contrôle. Deux méthodes différentes, mais qui produisent un effet semblable : fragiliser la population et renforcer l’instabilité.

Il est important toutefois de préciser que tous les journalistes ne tombent pas dans cette dérive. Beaucoup exercent leur métier avec courage et dignité, malgré les menaces. Certains médias continuent de se battre pour fournir une information indépendante et crédible, dans un environnement hostile.

Mais la méfiance demeure : jusqu’où la presse est-elle libre, quand elle est soumise à des pressions politiques, économiques ou même criminelles ? La question mérite d’être posée, car l’information biaisée peut s’avérer aussi destructrice que la violence armée.

Pour sortir de ce cercle vicieux, il faudra à la fois désarmer les gangs et assainir le secteur médiatique. La reconstruction d’Haïti passera par une double libération : libérer les quartiers de la peur imposée par les armes, et libérer l’opinion de la manipulation imposée par certains discours médiatiques.

Jamesley Rolls-Ainé 

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5 commentaires:

  1. Colonel Himmler Rébu deklare se yon fot gravman grav PNH la fè, akoz li mande pèp la pa retounen al viv ak nèg viv ansanm. Paske wòl lapolis se pou mennen operasyon, se pa pou fè lagè sikolojik ak b3ndi.

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  2. Ale li atik sa
    https://www.facebook.com/share/p/1AC6a1HHW4/

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  3. Plizyè polisye UDMO ki abitye patisipe nan operasyon yo kont viv ansanm nan peyi a nan gwo pwoblèm ak polisye kenya yo pafwa.
    Nèg yo deklare sitou nan zòn anba lavil la,nèg kenya yo pa vle fè pye sol,tout vye travay yo se nèg UDMO yo ki pou desann al fè yo pafwa,ak polisye nou pale yo pat vle ba nou twòp detay sou sa men fòk DG Normil Rameau jere sa ak chèf misyon an kenya a.
    Se sa yon jounalis ayisyen ki pale ak plizyè polisye UDMO rekeying kòm infòmasyon.

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  4. Je me demande s'il y a un journaliste haïtien qui n'est pas corrompu. Je ne veux pas cracher sur le métier, mais je suis curieuse.

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  5. Journalistes seulement, députés, sénateurs, ministres, leurs salaires ne sont même pas un bon 800$ US par mois, mais ils possèdent des hôtels, des fermes, grosses maisons mais personne ne pose la question. Kote kob la soti. Ils se font interviewer tout le temps. On leur pose toutes les questions sauf les bonnes. Pays de voleurs, assassin. Mwen kite ress la pou mwen

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