Cette semaine, Pékin a été le théâtre d’un défilé militaire d’une ampleur exceptionnelle, organisé à l’occasion du 80ᵉ anniversaire de la victoire sur le Japon. L’événement, marqué par la présence de Vladimir Poutine et de Kim Jong-un aux côtés de Xi Jinping, a immédiatement attiré l’attention internationale. C’était la première fois que les trois dirigeants se retrouvaient publiquement dans un même cadre officiel, envoyant un signal clair sur la dynamique géopolitique en cours.
La parade a mis en avant les nouvelles capacités militaires de la Chine : missiles hypersoniques, drones de dernière génération et composantes nucléaires. Le défilé visait autant à impressionner le public domestique qu’à rappeler aux puissances occidentales l’émergence d’un axe alternatif. Pour Pékin, il s’agissait aussi d’affirmer son rôle central comme hôte et chef de file dans cette alliance de circonstances.
Kim Jong-un a profité de l’événement pour renouveler son soutien à la Russie, allant jusqu’à déclarer que l’armée nord-coréenne se tenait « aux côtés » de celle de Moscou. Poutine, de son côté, a publiquement remercié Pyongyang pour sa coopération et a salué l’implication nord-coréenne dans le conflit ukrainien. Ces échanges illustrent une solidarité militaire qui dépasse le simple symbole.
Pour le président russe, fragilisé par la guerre en Ukraine et les sanctions occidentales, cette rencontre constitue un moment diplomatique précieux. Être vu aux côtés de Xi et de Kim permet de montrer que la Russie n’est pas isolée sur la scène internationale. La présence au défilé a donc autant de valeur politique que militaire pour le Kremlin.
Xi Jinping, en organisateur de l’événement, a soigneusement cultivé son rôle d’hôte et de pivot. En apparaissant entouré de ses deux partenaires stratégiques, il renforce l’image d’une Chine incontournable dans la réorganisation des rapports de force mondiaux. Pékin mise ainsi sur une multipolarité où l’Occident perd peu à peu sa prééminence.
À l’international, la réunion des trois hommes a été perçue comme un défi direct à l’ordre mondial actuel. L’Union européenne a dénoncé une démonstration d’unité autoritaire, tandis que plusieurs chancelleries occidentales ont exprimé leur inquiétude. Si le défilé militaire restera dans les mémoires pour sa puissance visuelle, il aura surtout marqué un moment de bascule dans la construction d’un nouvel axe politique et militaire.
Timofei Egorovitch Pravdine
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Les nouveaux maîtres du monde
RépondreSupprimersak tadisa mezanmi gade nan ki nivo dirijan Ewopeyen yo tounen kokorat
RépondreSupprimer🇩🇪🇷🇺 Le chancelier allemand a qualifié Poutine de criminel de guerre
RépondreSupprimerFriedrich Merz a déclaré dans une interview à Sat.1 qu'il ne faut pas être « conciliant » avec le président russe, car « on ne traite pas ainsi les criminels de guerre ». Selon lui, Poutine ne voit aucune raison de faire la paix ou un cessez-le-feu — et c’est à l’Occident de créer ces raisons.
Merz a ajouté qu'il serait difficile d'y parvenir par la voie militaire, mais tout à fait possible économiquement.
Vpoutine
🇷🇺🇪🇺🇺🇦 L'Europe craint une nouvelle offensive de la Russie dans le contexte des négociations sur les « garanties de sécurité »
RépondreSupprimerLa discussion sur les « garanties » impliquant Trump, les dirigeants européens et Zelensky a commencé. Bloomberg rapporte que les Européens craignent une nouvelle offensive russe pendant qu'ils négocient.
▪️Le chef du régime de Kiev a entamé la conversation en insistant sur la nécessité de « renforcer la pression sur la Russie ».
Il avait précédemment déclaré : « La Russie a déployé 100 000 soldats sur la ligne de front près de Pokrovska ». La libération de cette ville dans la région de Donetsk ouvrirait la voie à des frappes sur Kramatorsk et Slaviansk.
▪️Les alliés de Zelensky attendent de Washington des engagements concrets et de nouvelles sanctions contre la Russie. Trump a exclu l'envoi de troupes américaines, mais a envisagé un « soutien aérien et de renseignement ».
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Berlin a promis de continuer la formation des militaires ukrainiens, d'augmenter les livraisons de systèmes de défense aérienne de 20% par an et de soutenir la production de missiles de croisière sur le territoire ukrainien.
U.S. President Donald Trump claimed Putin and Xi Jinping staged Beijing’s military parade hoping he was watching, calling it strategic military showboating.
RépondreSupprimer“I thought it was very very impressive, but I understood the reason they were doing it. And they were hoping I was watching and I was watching,” Trump said.
He criticized Xi for not mentioning America’s WWII role against Japan, saying “we helped China very much.”
Trump dismissed attending, stating it “wouldn’t have been my place.” The Kremlin rejected conspiracy allegations through aide Yuri Ushakov.
Despite accusations, Trump sent “warmest regards” to Putin and Kim Jong Un while suggesting they’re conspiring against America.
He downplayed forming “axis” concerns, citing America’s superior military strength. Xi warned the world faces a “peace or war” choice during the parade, which featured 80,000 doves released over Beijing.
En contrepartie d'une aide américaine, Donald Trump aurait demandé aux Européens, lors de son appel d'1h30 avec une quinzaine de dirigeants à l'Élysée, d'arrêter d'acheter du pétrole russe et de mettre en place une pression économique sur la Chine.
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