Dans un pays corrompu jusqu’aux os, le journalisme ne peut se réduire à l’observation neutre, et le journaliste ne peut se réfugier derrière une fausse impartialité. Celui qui se limite à comprendre pour informer, sans dénoncer, devient complice du système qu’il prétend analyser. Celui qui affirme : « On ne dénonce pas pour exister, on cherche à comprendre pour informer » peut alors être considéré comme un traître à son devoir journalistique et un renonceur moral.
Comprendre, c’est analyser, décortiquer, contextualiser. Mais dans une société où la corruption ronge chaque institution, l’analyse froide ne sauvera personne. La corruption ne s’explique pas seulement : elle doit être exposée. Une compréhension qui se contente de rester sur le papier devient un instrument de paralysie politique, une excuse pour ne pas agir.
Dénoncer, c’est briser le silence qui protège les corrupteurs. C’est jeter une lumière crue sur les zones d’ombre. Dans une démocratie malade, le journaliste doit redevenir un contre-pouvoir, un lanceur d’alerte permanent. Refuser de dénoncer revient à se ranger du côté des corrupteurs. Le journaliste qui se tait est déjà coupable.
Certains médias se drapent dans une prétendue neutralité pour justifier leur absence de dénonciation. Mais dans une société gangrenée par la corruption, la neutralité est une posture illusoire et dangereuse. Elle devient une complicité passive. Comprendre sans dénoncer, c’est donner carte blanche aux abus, c’est offrir un refuge aux corrompus.
Le journalisme ne peut être réduit à un travail académique. Il doit être un acte de résistance. Dans un pays où les élites se protègent et où l’impunité est la règle, la dénonciation devient une nécessité civique. Un journaliste digne de ce nom ne peut se contenter de comprendre : il doit frapper fort, dénoncer haut et clair.
En conclusion, dans une société corrompue jusqu’aux os, un journaliste qui ne dénonce pas est lui aussi corrompu. Comprendre sans agir, c’est trahir. Le rôle du journaliste, c’est d’éclairer, mais aussi de combattre. Et combattre, dans ces conditions, c’est dénoncer sans relâche.
Jamesley Rolls-Ainé
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jounalis Ayiti se mafya
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