Lorsqu’une personne est déportée des États-Unis, tout se déroule dans la précipitation. Elle est arrêtée, enfermée, puis expulsée sans réelle possibilité de se préparer. Pas le temps de dire adieu à sa famille, ni de régler ses affaires personnelles.
Souvent, les déportés laissent derrière eux un compte bancaire, une voiture, des meubles, voire de l’argent liquide. Malheureusement, une fois en détention, ils perdent l’accès à leurs biens, sans les moyens nécessaires pour les récupérer.
Le système d’immigration américain ne prévoit ni accompagnement humain, ni soutien juridique pour organiser un départ digne. L’objectif est l’éjection rapide, sans égard pour les droits économiques ou la dignité de la personne expulsée.
Dans certains cas, les comptes bancaires sont gelés ou fermés, surtout si le migrant utilisait un faux numéro de sécurité sociale. Même ceux en situation régulière peuvent perdre l’accès à leur argent s’ils ne peuvent pas joindre leur banque à temps.
Ceux qui ont un proche de confiance aux États-Unis peuvent parfois déléguer certaines démarches, mais cela nécessite des documents légaux, de la coordination et du temps. Or, quand on est enfermé, tout cela devient très compliqué.
Ainsi, de nombreux migrants déportés arrivent en Haïti ou ailleurs avec une simple valise, sans un sou, malgré des années de dur labeur. Leur argent reste bloqué aux États-Unis, pris dans un silence administratif glacial.
Jamesley Rolls-Ainé
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Lajan sa pèdi 😭
RépondreSupprimerFè fanmi ou jere li apresa kou ou rive Ayiti fèl voye l. Men fòk se moun de konfyans wi Sinon wap pèdi tout
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