Dans un contexte marqué par une instabilité persistante en Haïti, les États-Unis ont procédé, ce mardi 16 juillet 2025, à la déportation d’une centaine d’Haïtiens. Ce vol, qui s’inscrit dans une série d'opérations planifiées par les autorités américaines, marque le début d’un processus plus vaste annoncé depuis fin juin. Des centaines, voire des milliers d’Haïtiens pourraient être expulsés dans les semaines et mois à venir.
Cette opération intervient après la décision du Département de la Sécurité intérieure (DHS) de mettre fin au Statut de Protection Temporaire (TPS) accordé à environ 500 000 ressortissants haïtiens vivant aux États-Unis. Le TPS prendra officiellement fin le 3 août 2025, et les expulsions devraient s’intensifier à partir du 2 septembre. Pourtant, le contraste est flagrant entre cette décision politique et la réalité du terrain en Haïti.
En effet, alors que le DHS affirme que la situation en Haïti se serait "améliorée", d'autres institutions, dont le Département d’État américain et plusieurs agences de l’ONU, considèrent toujours Haïti comme un pays extrêmement dangereux. Plus de 1,3 million de personnes y vivent déplacées à cause des violences, des groupes armés contrôlent une large portion de la capitale, et les infrastructures de santé et de sécurité sont quasiment inexistantes.
Pour les Haïtiens déportés, le retour forcé dans un pays en crise équivaut à une condamnation à l’abandon. Beaucoup vivaient aux États-Unis depuis de longues années, avaient fondé des familles, occupaient des emplois, et contribuaient à l’économie locale. Les voir expulsés sans accompagnement ni filet social soulève de vives inquiétudes parmi les défenseurs des droits humains.
La communauté haïtienne de la diaspora, notamment à New York, Boston et Miami, est sous le choc. Plusieurs organisations ont déjà dénoncé une politique d’expulsion inhumaine et réclament la révision de la décision du DHS. Elles appellent à une mobilisation urgente pour empêcher des retours massifs vers un pays où ni l’État ni les conditions de vie minimales ne sont garantis.
Cette vague de déportations ne concerne pas seulement des chiffres, mais des vies humaines arrachées à leur stabilité. Dans les jours qui viennent, d’autres vols sont prévus. Pour de nombreux Haïtiens vivant aux États-Unis, l’angoisse est désormais quotidienne, tandis que le silence du gouvernement haïtien laisse transparaître une complicité passive face à cette crise humanitaire annoncée.
Jackson Junior Joseph
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On ne peut pas rien dire face à la déportation massive. Trump a été voté pour cette politique. À chacun de construire son pays..
RépondreSupprimerki melem se ayiti mwen ye wi map bouske lavi. peyi moun pa peyi blan wi.
RépondreSupprimerImagine ou pase chili brezil panama mexkiq ou rantre Tazini epi pou yo pral déporté ou. Wouy !
RépondreSupprimermoun Ayiti yo ap tou mouri nan grangou paske diaspora ki kenbe peyi
RépondreSupprimer😭😭😭😭😭😭😭🥹🥹😭😭😭😭
RépondreSupprimerpa gen dirijan ayiti non. Se kaka kap dirije ayiti
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