Fondateur du média

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Jameson LEOPOLD est Travailleur social et Gestionnaire. Il a fait des études de maîtrise en Sciences du développement à la Faculté d’Ethnologie et en Conseil et expertise en action publique à l’Université Toulouse 1 Capitole. Il est reconnu comme consultant en migrations et réintégration (déportation, retour volontaire et fuite des cerveaux), en renforcement institutionnel (création d’organisations, élaboration et gestion de projets) et en évaluation de projets. Fort de trois années d’études en linguistique, il a fondé Plume Souveraine et occupe actuellement le poste de directeur de la communication au sein du parti Konbit Pou Demokrasi.

dimanche 6 juillet 2025

Donald Trump prépare une Amérique sans Noirs, Latinos, Arabes ni Asiatiques


Le message publié par Donald Trump à l’occasion du 4 juillet 2025 ne laisse plus de place au doute : l’ancien président ne cible plus seulement l’immigration illégale, il s’attaque désormais à toute présence non-blanche sur le sol américain. En glorifiant les opérations de l’ICE et en annonçant une « opération de déportation de masse sans précédent », Trump prépare l’opinion à un projet aux relents ouvertement raciaux : la remigration.

Ce terme, emprunté aux mouvances identitaires européennes, signifie le renvoi forcé des immigrés – même légaux, voire citoyens – vers leurs pays d’origine. En l’employant, Trump franchit une ligne rouge : il ne parle plus de lois ni de sécurité, mais d’un nettoyage ethnique dissimulé sous des apparences légales.

Derrière ce discours, c’est une vision claire qui se dessine : l’Amérique, pour Trump, doit redevenir blanche. Son slogan maquillé de patriotisme masque mal une idéologie où les Noirs, les Latinos, les Arabes et les Asiatiques sont présentés comme des envahisseurs responsables du prétendu déclin du pays. Quand il dit « ne pas laisser l’Amérique devenir un pays du Tiers Monde », il ne parle pas d’économie : il parle de couleur de peau.

Trump remercie les forces de l’ICE comme des soldats de guerre. Il désigne les migrants, les minorités, comme des ennemis intérieurs. Ce glissement rhétorique prépare l’opinion à l’inacceptable : l’expulsion massive, la répression institutionnalisée, la violence raciale normalisée.

Ce n’est plus simplement de la politique dure. C’est une tentative de réécrire l’identité américaine pour en exclure tous ceux qui ne sont pas blancs. Cette dérive n’est pas seulement dangereuse, elle est toxique pour la démocratie.

Il est crucial de rappeler que les États-Unis se sont construits grâce à l’immigration et à la diversité. Le rêve américain n’a jamais été monochrome. Refuser la vision raciale de Trump, c’est refuser que l’Amérique renie ce qu’elle a de plus précieux : sa pluralité.


Timofei Egorovitch Pravdine


8 commentaires:

  1. sa e nan bouda trump se ayiti map vibe

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    1. na va tou mouri grangou Ayiti paske se diaspora ki kenbe Ayiti.

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  2. Taliban anvayi Indiana wi. gade kaka mesye

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  3. bon trump se migran lap anbete migran. madanm li se pa migran

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  4. Ti Black Ameriken An6 juillet 2025 à 13:39

    bon se sitwayen ameriken m ye. ti tonton tèt blanch lan ap ranse. m gen nenpòt 30 lane isi a wi. depi lap peyem yon 100K pou m ale viv yon lòt kote 🤪😜😝

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  5. Ya degaje yo. Aam bay regle pou m

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