Le vrai scandale, c’est que beaucoup refusent encore de confirmer l’information : Réginald Boulos a bien été arrêté aux États-Unis par les agents de l’ICE. Ce silence n’est pas un hasard. C’est parce qu’il n’est pas noir que cette arrestation est minimisée, voire niée par certains.
Si Boulos avait été un Noir, cette nouvelle aurait circulé partout, suscitée des débats publics intenses et déclenché des réactions virulentes. Mais parce qu’il est mulâtre, riche et puissant, un voile de protection s’abat sur lui, étouffant toute discussion.
Ce double standard révèle un clivage profond dans notre société. Les Noirs, surtout ceux sans appuis, sont souvent exposés, jugés et condamnés d’avance. Tandis que les élites claires de peau bénéficient d’une forme d’immunité, assurée par le silence, le déni et la complicité.
Refuser de nommer la vérité, c’est protéger un privilège et perpétuer une injustice. Le cas de Réginald Boulos illustre parfaitement ce mécanisme : la vérité est tue parce qu’elle dérange les puissants et menace un statu quo fondé sur les inégalités raciales et sociales.
Cette situation nourrit la colère, la frustration, et renforce la défiance envers ceux qui détiennent le pouvoir, qu’il soit politique, économique ou social. La justice, pour être crédible, doit s’appliquer à tous, sans distinction.
Heureusement, donc, Réginald Boulos n’est pas un Noir. Sinon, la vérité sur son arrestation ne pourrait pas être enterrée dans le silence. Et c’est justement ce silence qui fait le plus de bruit.
Eric CADET
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plus sou sou, tchoul que ce peuple il n'en existe pas
RépondreSupprimerpèp malfèktè, tyoul, sousou
RépondreSupprimerAyiti Nwa se Chen 😭
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