🔴 Washington ne veut plus de partisans de gangs sur son sol

Les États-Unis annoncent un durcissement de leur politique migratoire à l’encontre des résidents permanents soupçonnés de soutenir les gangs haïtiens. Le Département d’État a précisé que des mesures d’expulsion seront engagées contre ceux qui appuient la coalition criminelle Viv Ansanm, désignée comme organisation terroriste depuis mai dernier.

Selon les autorités américaines, toute forme de soutien – qu’il soit financier, logistique ou symbolique – pourrait entraîner la perte du statut de résident permanent. Cette mesure vise à couper les liens entre la diaspora haïtienne et les réseaux criminels opérant en Haïti.

La coalition Viv Ansanm, qui regroupe plusieurs groupes armés violents, est considérée responsable de la vague de terreur qui secoue Port-au-Prince depuis 2023. Les États-Unis estiment qu’une partie de son financement provient de l’étranger, notamment via la diaspora.

En 2024, Haïti a connu une explosion de violences : plus de 5 600 morts, des milliers de blessés et plus d’un million de déplacés. Washington entend désormais faire pression sur tous ceux qui, de près ou de loin, alimentent cette insécurité.

Les premiers visés sont les détenteurs de la green card, soupçonnés d’avoir aidé ou défendu les actions de ces groupes armés. Même sans condamnation judiciaire, l’administration américaine peut décider leur expulsion au nom de la sécurité nationale.

Cette décision inquiète déjà certains membres de la communauté haïtienne aux États-Unis. Beaucoup redoutent des dérives, où de simples opinions ou relations sociales pourraient être interprétées comme un soutien aux gangs.

Jackson Junior Joseph 

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