Le 17 juillet dernier, les agents du service américain de l'immigration (ICE) ont arrêté Réginald Boulos à son domicile en Floride. Médecin, homme d’affaires et ancien candidat à la présidence d’Haïti, il a été conduit dans un centre de détention, sans ménagement, comme un simple sans-papiers.
L’ICE accuse Boulos d’avoir menti dans sa demande de résidence légale aux États-Unis. Il aurait volontairement omis de déclarer son implication présumée dans une campagne de violence et de soutien aux gangs, visant à déstabiliser Haïti. Ces omissions, selon les autorités, relèvent de la fraude migratoire.
Sur les réseaux sociaux, dans un ton provocateur, les autorités américaines ont déclaré : « Nous vous retrouverons — comme les agents d’ICE à Miami ont retrouvé Pierre. » Elles ajoutent que l’homme d’affaires recevra un « accueil chaleureux » de l’Unité de Lutte Contre la Corruption à son retour au pays, comme pour souligner son destin désormais scellé.
Cette posture étonne, surtout à l’égard d’une personnalité aussi connue. Réginald Boulos a dirigé de grandes entreprises, présidé la Chambre de commerce haïtienne et fondé le parti MTV Ayiti. Il incarnait, pour beaucoup, un courant politique alternatif et modernisateur.
Pour Washington, ce coup de force est un message. Les États-Unis veulent rappeler que la résidence permanente n’est pas un bouclier pour ceux qui participent à des actes contraires à leurs intérêts diplomatiques et sécuritaires, notamment en soutenant des groupes armés.
En Haïti, l’affaire divise. Certains y voient une correction méritée pour un acteur trouble de la vie nationale. D’autres dénoncent une opération politique humiliante, où un homme puissant est rabaissé au rang de « petit vagabond », dans une mise en scène destinée à effrayer les élites.
Jackson Junior Joseph
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Kaka voye nan figure Réginald Boulos
RépondreSupprimerBoujwa salope
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