Fondateur du média

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Jameson LEOPOLD est Travailleur social et Gestionnaire. Il a fait des études de maîtrise en Sciences du développement à la Faculté d’Ethnologie et en Conseil et expertise en action publique à l’Université Toulouse 1 Capitole. Il est reconnu comme consultant en migrations et réintégration (déportation, retour volontaire et fuite des cerveaux), en renforcement institutionnel (création d’organisations, élaboration et gestion de projets) et en évaluation de projets. Fort de trois années d’études en linguistique, il a fondé Plume Souveraine et occupe actuellement le poste de directeur de la communication au sein du parti Konbit Pou Demokrasi.

mardi 1 juillet 2025

La fin du TPS pour les Haïtiens ne signifie pas une déportation immédiate

 

Le Temporary Protected Status (TPS) est un programme migratoire américain qui permet à des ressortissants de pays confrontés à des catastrophes naturelles ou des conflits violents de vivre et travailler légalement aux États-Unis. Les Haïtiens ont bénéficié de cette protection depuis le tremblement de terre de 2010. En 2025, l’administration Trump a annoncé la fin du TPS pour Haïti, affectant près de 500 000 personnes.

Cette décision signifie que, dès le 2 septembre 2025, ces Haïtiens perdront leur autorisation de travail et pourront faire l’objet de procédures d’expulsion. L’administration justifie cette mesure en affirmant que la situation en Haïti se serait suffisamment stabilisée pour permettre le retour de ses ressortissants. Pourtant, cette évaluation est largement contestée.

En effet, Haïti continue de faire face à une crise multidimensionnelle marquée par l’insécurité généralisée, les violences de gangs, une instabilité politique chronique et une dégradation sévère des conditions de vie. Le renvoi massif de citoyens vers un pays incapable de les accueillir soulève des inquiétudes humanitaires majeures.

D’un point de vue juridique, la fin du TPS ne signifie pas une déportation immédiate. Chaque personne concernée devra être convoquée individuellement, et plusieurs voies de recours existent. Certains pourraient demander l’asile ou un ajustement de statut selon leur situation familiale ou professionnelle.

Plusieurs organisations de défense des droits des migrants ont saisi la justice pour tenter de bloquer cette décision, arguant qu’elle est motivée par des considérations politiques ou raciales. Ces procédures judiciaires pourraient ralentir ou empêcher certaines expulsions, selon les jugements à venir.

Pour les Haïtiens concernés, cette décision crée une grande incertitude. Beaucoup vivent aux États-Unis depuis plus de dix ans, y ont fondé une famille, un emploi, une vie. Leur avenir dépend désormais des recours juridiques, du soutien communautaire et d’éventuels changements politiques à venir.

Timofeï Egorovitch Pravdine

26 commentaires:

  1. Nou pap fè yon pa kita yon pa nago😂

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    1. men nou sanwont

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    2. Again Koko MANMAN W

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    3. Se vre Ayiti se peyim men m paka ale Viv nan mizè m préfère mouri nan ICE ke Ayiti. Oh Sam pase Ayiti poum ta tounen

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  2. Tout moun isit se imigran. Myann 🤫

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  3. Mezanmi Jan m gentan abutuer ak kouran, twalèt modèn, bèl wout, san fratra. Mezanmi kisa m pral fè 😭😭

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    1. sa se propos moun andeyò. Nou soti ba se sak fè nou sanwont

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    2. depi ou wè sa kèk moun sal ayiti wi

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    3. nan manmi an 🖕

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    4. Bann krazeèd Ayiti pou tps

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    5. Vòlò, gang, malfektè

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  4. TPS fini TPS pa fini sa pa gadem. Map pran plezim nan Jacmel la

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    1. bon se diaspora kap okipe ou epi wap pale yo mal

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    2. bon m gen kòb ke pi fò diaspora

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  5. Mwen se malèt mwen map prepare pou rantre nan peyi tankou

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  6. M kwè nan Bondye. Map jwenn rezidans lan kanmenm avan septanm. M gen 4 timoun Ayiti pou okipe. Manmanm ak papam sou kont mwen. Mari mwen mouri 😂😂😂😂😂

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  7. 🤔🤔🤔🤔🤔🤔🤔🤔🤔🤔🤔🤔

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