Alors que Donald Trump vient de raccourcir le délai accordé à la Russie pour mettre fin à la guerre en Ukraine, une réponse cinglante est venue du Kremlin. Dmitri Medvedev, ancien président russe et actuel vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération, a dénoncé ce qu’il qualifie de politique « irréfléchie et dangereuse » du président américain.
Dans un message publié sur son compte X (ex-Twitter), Medvedev a mis en garde contre les conséquences de ce nouvel ultimatum. « La Russie n’est ni Israël, ni même l’Iran. Chaque menace, chaque ultimatum est un pas de plus vers une guerre – pas seulement contre l’Ukraine, mais aussi contre son propre pays », a-t-il affirmé, dans un ton empreint de gravité.
Cette réaction intervient après que Donald Trump a annoncé, lors d’un meeting, qu’il accordait à Moscou un délai de 10 à 12 jours pour entamer un retrait significatif ou faire face à des sanctions économiques dévastatrices, dont une taxe de 100 % sur les exportations russes vers les États-Unis. Une posture inédite pour un président qui avait jusque-là affiché un ton conciliant envers le Kremlin.
Pour Medvedev, cette approche est non seulement provocatrice, mais risquée. Il estime que ces gesticulations politiques ne mèneront pas à la paix, mais à une montée irréversible des tensions internationales. Il accuse Trump de vouloir utiliser la guerre en Ukraine comme levier de politique intérieure, au mépris des équilibres géopolitiques mondiaux.
Cette déclaration du dirigeant russe a été largement relayée par les médias internationaux, provoquant une onde de choc dans les milieux diplomatiques. Certains analystes y voient une tentative de tester la solidité de l’administration Trump, tandis que d’autres y lisent une stratégie d’escalade maîtrisée de Moscou.
Ce nouvel épisode vient confirmer que les relations entre Washington et Moscou sont entrées dans une phase de haute tension. À mesure que Trump renforce sa posture face à la Russie, le Kremlin, par la voix de Medvedev, montre qu’il ne reculera pas sous la pression, et qu’il est prêt à riposter politiquement, diplomatiquement et, si nécessaire, militairement.
Timofei Egorovitch Pravdine
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