Quand une élite politique et économique choisit de fuir son pays à cause de l’insécurité, cela révèle un échec grave. Elle abandonne une société qu’elle était censée protéger et guider.
Cette fuite est d’autant plus choquante que ce sont souvent ces mêmes élites qui, pendant des années, ont eu entre leurs mains les leviers du pouvoir et de la richesse. Elles avaient les moyens d’agir, mais ont préféré l’inaction ou l’enrichissement personnel.
L’insécurité ne surgit pas par hasard. Elle est le résultat d’un désordre accumulé, d’une gouvernance défaillante, parfois même d’un cynisme entretenu. Les élites en portent une grande part de responsabilité.
Lorsqu’elles fuient aujourd’hui, elles ne fuient pas seulement la violence, mais aussi les conséquences de leurs propres choix. C’est une forme de lâcheté déguisée en exil.
Le peuple, lui, reste sur place. Il affronte chaque jour les gangs, la faim, la peur. Il n’a ni visa, ni fortune, ni plan B. Il est seul, abandonné par ceux qui devaient le défendre.
Fuir, pour une élite, ce n’est pas un refuge : c’est un aveu. Un aveu d’échec, de trahison, et de renoncement à toute dignité républicaine.
Jameson LEOPOLD
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tout raketè petrochallengers yo ale mawon Etazini. peyi kale 🥬 blofè papappap
RépondreSupprimernou ransè vre 😂
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