Le politicien haïtien Me André Michel, avocat et dirigeant du Secteur Démocratique et Populaire (SDP), s’est vu interdire l’accès au territoire américain ce samedi. Alors qu’il s’apprêtait à embarquer sur un vol Sunrise Airways à destination des États-Unis, il a été informé que son visa avait été révoqué, selon des informations confirmées par Radio Télé Métronome.
L’annonce lui aurait été communiquée directement par la compagnie aérienne, avant même qu’il ne franchisse le poste d’immigration de l’aéroport international du Cap-Haïtien. Aucune notification officielle préalable ne lui aurait été transmise. Selon une source diplomatique, cette décision ferait partie d’une série de mesures similaires prises récemment par les autorités américaines à l’encontre de plusieurs personnalités politiques haïtiennes.
Au-delà de la portée politique, cette mesure touche directement la vie personnelle de Me Michel. Une partie de sa famille, dont sa femme et son fils, vit aux États-Unis. Il lui sera donc impossible, pour une durée indéterminée, de leur rendre visite ou de les rejoindre, sauf via un pays tiers. Une situation qui représente une épreuve humaine non négligeable pour l’opposant haïtien.
Cette décision intervient dans un contexte de tensions diplomatiques croissantes entre Washington et Port-au-Prince. Depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, les autorités américaines ont renforcé les restrictions migratoires et multiplié les sanctions ciblées contre des responsables jugés nuisibles à la stabilité régionale. Plusieurs dizaines de visas auraient été annulés ces dernières semaines.
En toile de fond, la situation sécuritaire dramatique en Haïti pèse lourd dans les décisions de Washington : prolifération des gangs armés, effondrement des institutions, et multiplication des exils. Les États-Unis semblent vouloir prendre leurs distances avec certains acteurs de la vie politique haïtienne, soupçonnés — à tort ou à raison — d’alimenter l’instabilité.
Pour Me André Michel, cette interdiction de séjour sur le sol américain représente donc un double coup dur : un isolement diplomatique, et une rupture momentanée avec ses proches. En l’absence de justification officielle, la révocation de son visa laisse place à de nombreuses spéculations. Mais une chose est claire : l’un des visages les plus en vue de l’opposition haïtienne est désormais persona non grata aux États-Unis.
Johnny Evens Charles
This article is sponsored by Dalia Store Online and Pati Konbit Pou Demokrasi.

Se vòlò yo ye wi
RépondreSupprimerMèt la pran nan bwà kale. Ale plante chou nan Jacmel ti vakabon
RépondreSupprimervye valpa sa te toujou ka ale Etazini ? Bon bagay prezidan Trump
RépondreSupprimer