Fondateur du média

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Jameson LEOPOLD est Travailleur social et Gestionnaire. Il a fait des études de maîtrise en Sciences du développement à la Faculté d’Ethnologie et en Conseil et expertise en action publique à l’Université Toulouse 1 Capitole. Il est reconnu comme consultant en migrations et réintégration (déportation, retour volontaire et fuite des cerveaux), en renforcement institutionnel (création d’organisations, élaboration et gestion de projets) et en évaluation de projets. Fort de trois années d’études en linguistique, il a fondé Plume Souveraine et occupe actuellement le poste de directeur de la communication au sein du parti Konbit Pou Demokrasi.

dimanche 20 juillet 2025

🔴 Quand porter des bijoux est synonyme de réussite pour les Noirs

Chez beaucoup de Noirs, notamment issus des classes populaires, porter une grosse chaîne en or ou en argent est bien plus qu’une simple question d’esthétique. C’est une manière de montrer qu’ils ont surmonté les obstacles, qu’ils ont réussi à sortir de la pauvreté ou de l’invisibilité. Le bijou devient alors un symbole visible d’une revanche sociale.

Cette pratique s’est fortement développée avec la culture hip-hop, née dans les quartiers noirs américains. Dans cet univers, la réussite ne se cache pas, elle s’affiche. La chaîne en or n’est pas seulement un accessoire, c’est un message : “J’ai fait mon chemin, malgré tout.”

À l’inverse, dans certaines cultures blanches, surtout dans les milieux aisés, la richesse est souvent discrète. On valorise la sobriété, le raffinement, et ce qu’on appelle le capital culturel : le langage, les diplômes, les réseaux. Le luxe tape-à-l’œil y est parfois vu comme un manque de “classe”.

Mais attention : ce clivage n’est pas strictement racial. Il est aussi social. Il existe des Blancs qui exhibent leur richesse, et des Noirs qui la vivent avec humilité. Tout dépend du contexte, de l’éducation, des références culturelles.

Il faut aussi reconnaître que l’or, dans l’imaginaire afrodescendant, renvoie à des racines profondes. En Afrique traditionnelle, les bijoux ont une valeur symbolique, spirituelle, et même politique. Ce goût pour les parures n’est donc pas forcément un mimétisme, mais parfois une forme de continuité culturelle.

En somme, porter une grosse chaîne, ce n’est ni un défaut ni une vérité universelle. C’est une expression personnelle, façonnée par l’histoire, les luttes, le besoin de reconnaissance, et parfois par une volonté de briller dans un monde qui a longtemps voulu les éteindre.

Hollance François

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