Donald Trump et Vladimir Poutine se sont retrouvés le 15 août à Anchorage, en Alaska, pour un sommet attendu sur la guerre en Ukraine. La rencontre, largement médiatisée, s’est conclue sans accord concret.
Le président américain espérait obtenir un cessez-le-feu ou au moins un engagement de son homologue russe. Mais après plusieurs heures d’échanges, aucune annonce n’a été faite en ce sens.
Sur le plan diplomatique, Vladimir Poutine sort renforcé de ce déplacement. Sa présence sur le sol américain, la première depuis dix ans, a constitué un succès symbolique, alors que Donald Trump n’a obtenu aucune concession.
La conférence de presse commune s’est résumée à de brèves déclarations, sans prise de questions des journalistes. Ce format a accentué l’impression d’un sommet davantage tourné vers l’image que vers la substance.
Trump a affirmé que la responsabilité de la paix revenait désormais à l’Ukraine et à ses alliés européens, estimant que Washington avait « fait sa part ». Une position qui suscite des interrogations parmi ses partenaires occidentaux.
En conclusion, Poutine a évoqué la possibilité d’une prochaine rencontre en Russie. Pendant ce temps, les combats en Ukraine se poursuivent, soulignant l’écart entre le spectacle diplomatique et la réalité du terrain.
Timofei Egorovitch Pravdine
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💬 La conférence de presse de Vladimir #Poutine et Donald #Trump vient de commencer. Le président russe prend la parole
RépondreSupprimerPoutine a déclaré que ses négociations avec Trump s’étaient déroulées dans une atmosphère constructive
💬 Poutine : la #Russie et les États-Unis sont des voisins proches, malgré qu'ils soient séparés par l'océan.
RT en français
🔴Emmanuel Macron🇫🇷 appelle à la vigilance et à maintenir la pression sur Moscou🇷🇺
RépondreSupprimer🔶Le président français Emmanuel Macron a appelé à maintenir «la pression» sur la Russie tant «qu’une paix solide et durable respectueuse des droits de l’Ukraine n’a pas été conclue».
🔶Dans un message posté sur X après les différents contacts diplomatiques consécutifs au sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska, Emmanuel Macron a également jugé «essentiel de tirer toutes les leçons de ces 30 dernières années, et en particulier de la propension bien établie de la Russie à ne pas tenir ses propres engagements».
La rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump à Alaska ne doit pas être lue comme un simple rendez-vous diplomatique. Elle s’inscrit dans un contexte où l’Europe est reléguée au rang de spectatrice, tandis que l’Ukraine de Volodymyr Zelensky apparaît effacée du tableau stratégique.
RépondreSupprimerUne délégation russe aux messages multiples
La composition de la délégation russe n’est pas anodine : Sergueï Lavrov (affaires étrangères), Andrey Belousov (idéologue économique), Anton Siluanov (finances), Kirill Dmitriev (fonds souverain) et Yuri Ushakov (diplomatie présidentielle).
C’est un mélange de diplomatie politique, de stratégie économique et de signaux financiers : Moscou ne vient pas seulement parler sécurité, mais aussi investissement, influence et redéfinition des alliances.
La provocation calculée de Medvedev
La déclaration de Dmitri Medvedev, mi-sarcastique mi-provocatrice « Putin is flying to Alaska on Friday, Lavrov too. Volodin is flying to Pyongyang. Guess who will remain in Moscow to man the red button? », sert plusieurs objectifs :
- Rassurer l’interne : aucun vide de pouvoir, la chaîne de commandement nucléaire reste solide.
- Projeter la confiance : la Russie peut se permettre d’envoyer ses figures majeures à l’extérieur tout en assurant la continuité stratégique.
- Déstabiliser l’adversaire : rappeler que Moscou peut agir sur plusieurs théâtres à la fois, y compris en allant « chez l’autre ».
Un message géopolitique limpide
La présence simultanée de Poutine en Alaska, de Lavrov à ses côtés, et de Volodine à Pyongyang indique que la Russie ne subit pas, mais qu’elle choisit où et quand elle se projette.
Dans le même temps, l’Europe reste spectatrice et Zelensky effacé : un déplacement symbolique mais aussi tactique, qui souligne la marginalisation de certains acteurs et la centralisation du jeu autour de Washington, Moscou et quelques autres capitales-clés.
La portée stratégique
Ce déplacement illustre :
1. La continuité de la dissuasion – aucune faille dans la gestion du " bouton rouge”.
2. La normalisation d’une diplomatie offensive – Moscou s’affiche sur plusieurs fronts, refusant toute posture défensive.
Derrière l’humour noir de Medvedev, le signal est clair : la Russie n’attend pas que l’histoire se fasse, elle vient la provoquer sur le terrain même de ses adversaires. Et pendant qu’Alaska devient un théâtre stratégique inattendu, une chose est certaine : la "fin de l’histoire "de Fukuyama appartient définitivement à l’histoire ancienne. Quand les autres écrivent l'histoire avec H..
Mufoncol Tshiyoyo, M.T.,
Jean-Paul Pougala présente la rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump à Anchorage (Alaska) comme une démonstration de la supériorité stratégique de la Russie. Il rappelle que, malgré les rumeurs sur sa santé et les sanctions occidentales, Poutine a renforcé son armée, son économie, son industrie et son agriculture. La Russie s’impose désormais comme la première puissance agricole mondiale et une force militaire innovante grâce, notamment, à l’usage de drones autonomes.
RépondreSupprimerSur le plan symbolique, Trump a accordé un accueil chaleureux à Poutine, marquant selon Pougala un signe de respect et de reconnaissance de la force russe. L’auteur souligne le contraste avec le traitement réservé aux dirigeants européens ou africains, souvent ignorés ou relégués lors de visites officielles aux États-Unis ou en Chine.
Il estime que la rencontre n’a pas été demandée par Poutine mais par Trump, preuve que Moscou se trouve en position de force sur le terrain militaire. Les nouvelles avancées russes en Ukraine et l’introduction de technologies inédites donnent à Poutine un avantage stratégique.
Selon Pougala, la presse occidentale minimise ces réalités par jalousie et incompréhension, alors que Trump reconnaît ouvertement la puissance de son homologue russe.