Il est facile de brandir l’amour d’Haïti comme un slogan, surtout lorsque l’on vit loin de ses réalités quotidiennes. Mais aimer un pays ne se mesure pas à la force des mots ni à la virulence des critiques lancées derrière un écran. L’amour d’Haïti se prouve par la présence, par l’engagement, par le choix de rester malgré les difficultés. Ceux qui aiment vraiment Haïti ne fuient pas au premier obstacle.
Depuis quelques années, une nouvelle catégorie de voix s’élève à distance : celles de ceux qui ont quitté le pays mais qui se présentent comme les plus grands défenseurs de la nation. Installés à l’étranger, protégés par la sécurité et le confort, ils se cachent dans leurs chambres, armés de leurs téléphones et de leurs réseaux sociaux, pour juger et attaquer tout ce qui bouge en Haïti. Leur discours est souvent plus destructeur que constructif.
Critiquer est nécessaire, surtout dans un pays plongé dans une crise profonde. Mais encore faut-il avoir la légitimité de le faire. Comment comprendre la souffrance d’un peuple quand on ne partage plus ses files d’attente, ses coupures d’électricité, son insécurité, son pain quotidien ? Comment parler de courage quand on a choisi la fuite ? Les plus belles paroles perdent leur force quand elles ne sont pas appuyées par une présence réelle.
Haïti n’a pas besoin de spectateurs. Elle a besoin de bâtisseurs, de citoyens prêts à se lever chaque matin dans la poussière et l’incertitude, mais avec la conviction que leur place est ici. Les vrais amoureux d’Haïti sont ceux qui, malgré les dangers, continuent de travailler, de créer, d’enseigner, de soigner, de résister. Ce sont eux qui portent sur leurs épaules l’avenir du pays.
Cela ne signifie pas que la diaspora n’a aucun rôle à jouer. Au contraire, son soutien économique, ses transferts et parfois ses interventions diplomatiques sont précieux. Mais il y a une différence entre soutenir son pays à distance et se transformer en juge permanent, coupé de la réalité. L’amour véritable ne se limite pas à des attaques virtuelles ; il s’incarne dans des actions concrètes, utiles et solidaires.
Au bout du compte, aimer Haïti, c’est accepter de souffrir avec elle pour mieux l’aider à se relever. Ce n’est pas se cacher derrière un téléphone à l’étranger pour lancer des flèches empoisonnées. Ceux qui aiment Haïti sont en Haïti : ils affrontent la tempête, ils partagent les douleurs, et surtout, ils gardent l’espérance vivante.
Ricardo Rodriguez
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Selon Morvan Theriel Thelus sonw lach lè w gade stil li li pap ka desann Ayiti menm jan avèm lè m desann Ayiti m pa pè anyen... li ka pa lach tou men l pa gen ekip ... Se deklarasyon Morvan nan entèvyou l te genyen avèk Jounalis James Pierre .... 👇🏿
RépondreSupprimerTheriel Thelus vinn fè emission li achte kay li, Morvan vinn fè emission li achte kay li, pèp la kap tande yo a pèdi kay li. Pep la se gro pèdan.
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