Le mardi 10 septembre 2025, la France a été le théâtre d’une mobilisation massive sous l’égide du mouvement « Bloquons tout », né sur les réseaux sociaux. Les protestataires dénoncent les mesures d’austérité du gouvernement, en particulier les 43,8 milliards d’euros d’économies prévues pour cette année. Syndicats, associations et citoyens se sont unis pour exprimer leur mécontentement face à une politique jugée injuste et frappant les plus vulnérables.
Les manifestations ont rassemblé entre 175 000 et 250 000 participants dans plusieurs grandes villes, dont Paris, Lyon, Marseille, Rennes, Nantes, Montpellier et Bordeaux. Selon le ministère de l’Intérieur, 812 actions ont été recensées, dont 262 blocages, et 473 personnes ont été interpellées, principalement à Paris. Les incidents ont été marqués par des affrontements ponctuels avec les forces de l’ordre, notamment à Rennes et Nantes.
Les perturbations se sont étendues aux transports, affectant particulièrement la SNCF et la RATP. Des câbles ont été dégradés sur certaines lignes ferroviaires, entraînant des retards et des annulations, tandis qu’à Paris, la circulation du métro, des RER et des bus a été fortement perturbée. Ces blocages ont provoqué des désagréments importants pour les usagers et contribué à la visibilité médiatique du mouvement.
L’éducation a également été touchée par la grève. Plus de 30 % des enseignants étaient en arrêt de travail dans certaines académies, et une centaine de lycées ont été perturbés, dont 27 complètement bloqués. Les services périscolaires, les cantines et les accueils de loisirs ont été affectés, entraînant des difficultés pour de nombreuses familles.
Face à cette mobilisation, le gouvernement a déployé près de 80 000 policiers et gendarmes sur l’ensemble du territoire afin d’assurer le maintien de l’ordre. Des sommations et des interventions ont été nécessaires dans plusieurs villes pour disperser les manifestants et sécuriser les axes de transport. L’exécutif souligne son engagement à garantir la sécurité des citoyens tout en permettant l’expression des revendications.
Enfin, les organisateurs annoncent déjà une prochaine journée de mobilisation pour le 18 septembre, avec des appels à la grève dans plusieurs secteurs, y compris les pharmaciens, alertant sur le risque de fermeture de nombreuses officines. Cette mobilisation illustre la persistance d’un mécontentement social profond et la détermination des citoyens à peser sur les décisions gouvernementales.
Eric CADET
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RépondreSupprimerAG du Mouvement Bloquons-tout
Demain JEUDI à 18h
Fac du Mirail
Faîtes tourner au max l'info pour être nombreuses nombreux. Nantes 1000 en AG ce soir
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Même en Grèce on nous parle de la France et de ce président qui est hors sol... comment peut-il continuer à gouverner dans ces conditions...
RépondreSupprimerOn voit le chaos en France.. ça devait être un jour de blocage mais bien évidemment certains en profitent pour chercher l'affrontement encouragé par des élus inconscients ou plutôt prêts a tout pour récupérer le pouvoir
La France n'a jamais autant été divisée
Pourtant Il existe des hommes et des femmes modérées situées à gauche et à droite qui peuvent s'entendre et sortir le pays de l'abîme qui s'approche...
On ne joue pas avec la démocratie Monsieur Macron.. partir, dissoudre ou nommer des gens capables de casser les barrières des partis vous n'avez plus le choix