Fondateur du média

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Jameson LEOPOLD est Travailleur social et Gestionnaire. Il a fait des études de maîtrise en Sciences du développement à la Faculté d’Ethnologie et en Conseil et expertise en action publique à l’Université Toulouse 1 Capitole. Il est reconnu comme consultant en migrations et réintégration (déportation, retour volontaire et fuite des cerveaux), en renforcement institutionnel (création d’organisations, élaboration et gestion de projets) et en évaluation de projets. Fort de trois années d’études en linguistique, il a fondé Plume Souveraine et occupe actuellement le poste de directeur de la communication au sein du parti Konbit Pou Demokrasi.

vendredi 5 septembre 2025

Les causes du banditisme en Haïti et les pistes de solution

Le banditisme en Haïti est devenu l’un des problèmes les plus urgents de la vie nationale. Dans la capitale comme dans certaines régions, des gangs armés imposent leur loi, paralysent l’économie et plongent la population dans la peur. Derrière cette insécurité se cachent plusieurs causes profondes qu’il faut comprendre pour espérer trouver une issue durable.

La première cause est la pauvreté extrême. Plus de la moitié des Haïtiens vivent dans la misère, sans accès à l’éducation, à la santé ni à un emploi stable. Pour beaucoup de jeunes, le banditisme devient une alternative de survie, mais aussi une voie de reconnaissance sociale. Dans des quartiers où l’État est absent, rejoindre un gang apparaît parfois comme la seule option.

À cette réalité s’ajoute l’effondrement de l’État. La police, mal équipée et en nombre insuffisant, n’arrive pas à affronter des gangs mieux armés. Le système judiciaire, miné par la corruption et la lenteur, ne sanctionne pas efficacement les criminels. Ce vide sécuritaire donne aux gangs un pouvoir de contrôle local, où ils se substituent à l’État.

La corruption et les complicités politiques aggravent la situation. Des secteurs de la classe politique et économique utilisent les gangs comme instruments pour manipuler des élections, intimider des adversaires ou protéger des intérêts particuliers. Cette relation trouble nourrit l’impunité et renforce la puissance des criminels.

Un autre facteur est la crise de l’éducation. Chaque année, des milliers d’enfants abandonnent l’école faute de moyens. Sans formation ni perspectives, ils deviennent vulnérables aux recruteurs de gangs qui leur offrent argent, protection et appartenance. Le gang devient ainsi une école de substitution, un refuge pour une jeunesse désorientée.

Enfin, la prolifération des armes illégales, souvent en provenance de l’étranger, amplifie la violence. Faute de contrôle rigoureux des frontières, des armes lourdes circulent librement, donnant aux gangs une puissance de feu qui dépasse celle de la police.

Pour sortir de cette spirale, il faut une réponse globale : renforcer la police et la justice, lutter contre la corruption politique, créer des emplois pour les jeunes, réformer le système éducatif et contrôler le trafic d’armes. Sans une telle approche, Haïti restera prisonnier d’un cycle de violence qui compromet son avenir.

Harry JULES 

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6 commentaires:

  1. Éditorial – Par Jocelyn Perez pour Radio Uni
    Depuis l’arrivée de Vladimir Paraison à la tête de la police : Qu’est-ce qui a réellement changé dans la sécurité ?

    Depuis la nomination de Vladimir Paraison à la direction générale de la Police Nationale, de nombreuses attentes ont été placées en lui. Le peuple espérait un changement concret, une amélioration tangible des conditions de sécurité dans le pays. Mais plusieurs semaines plus tard, il est légitime de se poser une question simple, mais essentielle : qu’est-ce qui a véritablement changé ?

    Est-ce que les routes sont désormais ouvertes et sécurisées ? Est-ce que les citoyens peuvent circuler librement sans craindre pour leur vie ou leurs biens ? Est-ce que les quartiers autrefois pris en otage par des gangs armés sont enfin libérés ? La réponse, malheureusement, reste floue pour beaucoup d’Haïtiens.

    Certes, quelques opérations policières ont été lancées, quelques bandits arrêtés ici et là. Mais cela suffit-il pour parler d’un vrai changement ? Non. La population continue de vivre dans l’angoisse, la peur continue de dicter le quotidien de nombreuses familles. Marcher dans la rue, aller au marché, envoyer ses enfants à l’école : ces gestes simples restent encore aujourd’hui des défis majeurs dans certaines zones du pays.

    Monsieur Paraison, le peuple vous regarde, et il attend. Il attend des résultats concrets, pas des promesses. Il attend que les forces de l’ordre reprennent réellement le contrôle du territoire. Il attend de pouvoir vivre enfin dans un pays où la sécurité n’est plus un luxe, mais un droit fondamental.

    Jocelyn Perez, pour Radio Uni

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  2. Bandi ap touye, PNH ap touye, fòs miltinasyonal vin touye, MÈSENÈ vin touye, Malfektè ap touye, Dezas Natirèl, aksidan ap touye...
    Tipa tipa n ap Redui popilasyon nou an jan Blan an Vle l la🙄
    PA FÈ ZYE N KLÈ AVAN L TRO TA!

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  3. Refleksyon Facebook


    Lajan Vs konsyans.

    Nonm sa nap gade la se fini l fini ak peyi a. Misye kraze peyi a plat pi mal ke 12 janvye. Li piye kès leta, li kreye G9, li kreye GPèp, li kreye kokorat san ras, li kreye 400 mawozo, li kreye baz 5 gonn epi aprè li fè yo tout vin viv ansanm. Lajan petwo a menm se debaba l debaba sa. Li achte anpil kay nan peyi Etazini nan lajan petwo a. Prèske tout gwo kay ki nan petyonvil yo se li k fin achte yo. Li konstwi yon bèl kay bò lanmè zòn monri yo ki koute 8 a 10 milyon dola vèt ak lajan petwo a. Preske pi fò ponp gazolin ki nan peyi a se pou li. Li nan trafik zàm, ògàn. Se pa konntenè li fè zàm antre nan peyi a pou vin touye malere nan geto. Li ame preske tout tijèn geto. Si sitwayen sa te byen itilize lajan petwo a ki te nan men l lan, jodi a peyi patap la. Nou tap gen yon peyi kitap plizoumwen estab sou plan sekiritè. Li te pwomèt nou 10 lise ak lajan senatè yo, li manje l. Li di l konstwi 25 estad nan lajan petwo a tout chèche nou chèche estad sa yo nou pa fouti jwenn yo. Sou chak lanp adè li achte li fè 3000 dola us benefis. Tout sa se ak lajan petwo karibe a. Misye manje lajan mache pwason fontamara a. Li manje lajan lopital simbi matisan an. Li pyafye nan dola 50. Li manje lajan kowona a. Epi sak pi fè mal la, li pouri peyi a ak gang.

    Bon kounye a, m mete tout jovòlòyis phtkis ak tout moun kap pran pòz net yo men anba anba ki se pthk yo an defi pou yo di si tout sa yo Ruddy Sanon lotè ladan yo. Moun kap di misye kraze peyi yo èske sa yo se misye ki lotè yo?? Kòm depi rive ekip phtk alatèt peyi a lajan pran ledesi sou konsyans, m konnenn gen anpil nou se lajan ki oryante opinyon nou ki fè nou san lawonte pou nap di se Ruddy ki kraze peyi a.

    Francisco Marinho

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  4. Pitit sòyèt ki vin granfanm5 septembre 2025 à 06:54

    ♦️🆘♦️Chef gang Dròg dilè Youry Latortu mete ak yon Ekip polisye ap prepare yon plan asasina pou Jacques Ader nan Latibonit. Yap fin tiye Jacques epi yap di se Gang yo ki asasinen DDA, 90% Polisye latibonit nan Gang lan. KR!

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  5. ♦️🆘♦️Moun latibonit Depi nou kwaze Youry, Garcia nan Dptmn an flank yo Bwa kale. Se 2chef Gang sa yo ak Profane ki gangle Latibonit. Jiskaprezan yap bote katouch Ba yo. Di Youry vin pote plent pou mw isit. Bann Ti lach Se pa tt moun nou ka fè Pè.

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  6. « On parle de l’équipe de France, pas d’une équipe africaine. Oui, ces joueurs ont des origines africaines, mais ils ont grandi, étudié et surtout été formés dans les centres de formation français, financés par les clubs et par le contribuable français. Les infrastructures, les coachs, la médecine du sport, l’encadrement scolaire, tout ça, c’est la France qui l’a payé. Alors comment reprocher à la France de récolter les fruits de son investissement ? Une nation récolte toujours ce qu’elle a semé. Et n’oublions pas : nos ancêtres noirs sont allés au front face à l’ennemi nazi. Ce jour-là, il n’y avait pas “onze petits noirs”, mais des milliers de soldats qui ont versé leur sang pour la France. Respectons cette mémoire et avançons ensemble pour continuer à faire rayonner notre patrie. »

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Eliminer les gangs sans résoudre les problèmes sociaux, c'est du « lave men siye atè »

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