En Haïti, la nouvelle a de quoi révolter plus d’un. Selon un rapport publié par le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), chaque membre du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) toucherait près de dix millions de gourdes par mois, soit environ 75 000 dollars américains. Une somme vertigineuse dans un pays où la majorité de la population vit dans la misère la plus extrême.
À titre de comparaison, le président des États-Unis, la première puissance mondiale, perçoit un salaire annuel de 400 000 dollars, soit environ 33 000 dollars par mois. Autrement dit, un conseiller présidentiel haïtien gagne plus du double du président américain. Une situation qui dépasse l’entendement et met en lumière les dérives de la gouvernance actuelle en Haïti.
Le rapport du RNDDH détaille en effet un ensemble d’avantages exorbitants : primes, cartes de carburant, allocations pour conjoints, cartes de débit, frais de « renseignement », et même des budgets pour résidences et nourriture. Au total, la rémunération mensuelle d’un seul conseiller équivaut au budget annuel de plusieurs institutions publiques du pays.
Cette situation a suscité une profonde indignation dans l’opinion publique. Beaucoup y voient un symbole du détournement des priorités nationales, alors que les hôpitaux manquent de matériel, les enseignants ne sont pas payés et les quartiers populaires sont abandonnés aux gangs. La transition, censée ramener la stabilité et préparer des élections, s’est transformée en machine à privilèges pour quelques-uns.
Le contraste avec le modèle américain est encore plus frappant. Aux États-Unis, le salaire présidentiel est fixé par la loi depuis des décennies et reste soumis à la transparence budgétaire. En Haïti, au contraire, les rémunérations du pouvoir transitoire échappent à tout contrôle public, et aucune justification sérieuse n’a été donnée quant à ces montants faramineux.
En fin de compte, cette comparaison entre Haïti et les États-Unis illustre crûment l’inversion des valeurs dans la gestion politique haïtienne. Là où d’autres nations valorisent le service public et la reddition de comptes, le pouvoir en Haïti semble confondre transition et enrichissement. Une honte nationale de plus, qui révèle combien l’élite dirigeante reste déconnectée de la réalité du peuple.
Jamesley Rolls-Ainé
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