Les “génies” du Conseil présidentiel de transition (CPT) et leurs complices du CEP ont encore trouvé une idée brillante : organiser des élections générales en moins de trois mois, alors qu’ils ont eu près de deux ans pour les préparer. Oui, vous avez bien lu. Deux ans de silence, d’improvisation, de voyages, de promesses creuses… et soudain, les voilà pressés de sauver la “démocratie” haïtienne avant février 2026.
Leur calendrier ressemble plus à une mauvaise blague qu’à un plan électoral. Du 3 au 7 novembre 2025, inscription des partis. Le 10 novembre, publication des agréés. Du 12 au 17 novembre, inscription des candidats. Puis dès le 24 novembre, la campagne débute, et — tenez-vous bien — le premier tour de la présidentielle et des législatives aura lieu le 7 décembre, soit à peine trois semaines après la fin des inscriptions ! Même les pays les plus organisés du monde ne font pas ça.
Et comme si ce n’était pas assez grotesque, le second tour est prévu le 18 janvier 2026, suivi de la publication des résultats définitifs le 31 janvier, pour une investiture présidentielle le 7 février 2026. Autrement dit, en trois mois, un pays sans sécurité, sans routes, sans institutions fonctionnelles, et avec une population traumatisée, devrait “choisir librement” ses dirigeants. Faut-il en rire ou en pleurer ?
Ce plan n’a rien d’un projet démocratique : c’est un stratagème pour gaspiller l’argent de l’État. Une nouvelle pièce du théâtre politique haïtien où chaque acteur connaît déjà son rôle : les uns signent les contrats, les autres encaissent, pendant que le peuple regarde, impuissant. Des millions de gourdes vont circuler sous prétexte d’organisation électorale, mais le seul scrutin réel, c’est celui du partage du butin.
C’est toujours le même scénario : on fabrique une urgence électorale pour justifier le déblocage de fonds, on échoue volontairement, puis on recommence. Le pays n’avance pas, mais certains comptes bancaires, eux, gonflent à vue d’œil. Et pendant qu’ils parlent d’urnes et de bulletins, les balles, elles, continuent de siffler dans les quartiers.
Haïti mérite mieux que ce cirque. Ce peuple n’a pas besoin d’un scrutin improvisé, mais d’une refondation nationale, d’un vrai retour de l’État et de la sécurité. Ce calendrier électoral n’est pas un signe de progrès, c’est le symbole de la décadence politique : un écran de fumée pour masquer un système qui ne vit plus que du mensonge et du vol. À ce stade, ce ne sont pas des élections qu’ils préparent… c’est un braquage électoral à ciel ouvert.
Eric CADET
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