Pendant que la diaspora chinoise et taïwanaise investit massivement dans leurs pays d’origine, que la diaspora indienne, portée par ses ingénieurs et informaticiens, attire des milliards de dollars d’investissements technologiques en Inde, et que la diaspora irlandaise contribue à moderniser son économie en y attirant des multinationales, la diaspora juive, quant à elle, met sa puissance financière, politique et diplomatique au service de la légitimation des exactions d’Israël à Gaza. La diaspora palestinienne, de son côté, se mobilise activement par des manifestations, des collectes de fonds, du lobbying politique et des campagnes de sensibilisation pour soutenir Gaza et dénoncer les actions d’Israël.
La diaspora haïtienne, elle, semble vivre dans une bulle. Alors qu’Haïti s’enfonce chaque jour davantage dans le chaos, sous la domination de gangs qui pillent, kidnappent, violent et tuent, une partie de cette diaspora consacre son énergie et ses ressources à la bamboche, à l’organisation de soirées et de fêtes. Une attitude incompréhensible face à la tragédie nationale.
Ces communautés ont compris qu’une diaspora n’est pas simplement un groupe de citoyens dispersés, mais une force stratégique capable d’influencer le destin de sa nation. La diaspora haïtienne a pourtant un rôle capital à jouer. Par son poids démographique, économique et politique, elle pourrait faire entendre la voix du peuple haïtien dans les grandes capitales du monde, plaider pour une aide ciblée, dénoncer les ingérences nuisibles, encourager l’investissement productif et soutenir les initiatives locales. Mais, au lieu de devenir une force diplomatique et économique au service du pays, elle s’enferme dans le divertissement et le paraître.
Il ne s’agit pas de nier le droit à la joie, mais de questionner le sens moral et patriotique d’une telle légèreté alors que la nation agonise. Comment peut-on chanter, danser et s’amuser tandis que des enfants meurent, que des familles sont décimées et que la patrie se désagrège ? Comment justifier cette indifférence face à une crise qui devrait, au contraire, susciter la mobilisation la plus large possible ?
Certes, les transferts d’argent envoyés chaque année par les Haïtiens de l’étranger sont indispensables à la survie de milliers de familles. Mais ces gestes, aussi généreux soient-ils, ne suffisent pas à construire une nation. Le véritable engagement se mesure à la capacité d’une diaspora à influencer le destin collectif, à unir ses forces, à peser sur les décisions internationales et à défendre la dignité de son peuple.
L’heure n’est plus à la bamboche ni aux scènes de plaisir. L’heure est à la mobilisation, à la solidarité et à la prise de conscience. Tant que la diaspora haïtienne continuera à se distraire alors que le pays s’effondre, Haïti restera seule, abandonnée et humiliée devant le monde.
Jamesley Rolls-Ainé
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