Donald Trump n’a jamais caché son mépris pour ceux qu’il considère comme des arrivistes politiques. Pour lui, les Mulâtres haïtiens qui se targuent d’incarner le sommet du pouvoir ne sont que des illusions, des marionnettes aux costumes soignés. Aux yeux du président américain, ils ne sont pas des partenaires respectables, mais des singes en habit de maître, cherchant à imiter un prestige qui ne leur appartient pas.
Cette image n’est pas née du hasard. Elle est le résultat d’une longue histoire où l’élite mulâtre haïtienne s’est construite sur la servitude. Ces groupes se sont élevés non par la force interne de leur nation, mais par la proximité avec des puissances étrangères. Ils ont appris à dépendre, à quémander et à négocier leur statut sur la scène internationale, croyant que la reconnaissance extérieure valait plus que la souveraineté nationale.
Trump, nationaliste assumé, voit tout cela comme une farce. Son discours “America First” rejette la complaisance envers les élites dépendantes. Ce qu’il refuse, c’est cette mentalité qui place la survie d’une minorité avant celle du peuple tout entier. Le Mulâtre haïtien, par son aspiration au rôle d’intermédiaire entre Haïti et l’étranger, incarne exactement ce que Trump méprise : un pouvoir sans indépendance, une prétention sans substance.
Ce mépris se traduit par des gestes et des paroles qui ne laissent aucune place à l’illusion. Là où des administrations passées auraient entretenu des rapports diplomatiques polis, Trump humilie directement. Il réduit ces élites à leur vraie condition : celle de clients, de serviteurs, de petits imitateurs cherchant à marcher dans les pas d’un maître qu’ils ne pourront jamais égaler.
Pour le peuple haïtien, cette humiliation est une leçon crue. Elle révèle la réalité que ces élites ont longtemps cachée : leur pouvoir ne repose pas sur une base nationale, mais sur une dépendance corrosive. Et dans le regard de Trump, cette dépendance devient une faiblesse honteuse, un objet de dérision publique. Le costume de maître se déchire, laissant apparaître le singe qui l’a porté.
Mais cette humiliation pourrait être une opportunité. Elle expose sans fard la fragilité du système haïtien : un système où une minorité cherche à jouer un rôle disproportionné en s’alignant sur l’étranger, au détriment d’une vision souveraine. La leçon de Trump, brutale mais claire, est que la dignité d’un peuple ne se mendie pas à l’étranger. Elle se conquiert sur son propre sol.
Si Haïti veut sortir de ce cycle de mépris, elle doit rompre avec la logique mulâtre d’imitation et de dépendance. Le pays doit s’orienter vers un nationalisme haïtien véritable, capable de placer l’intérêt collectif au-dessus des ambitions individuelles. Ce serait le seul moyen de répondre au ridicule imposé par Trump, non pas par la soumission, mais par la fierté.
En définitive, Donald Trump ne se contente pas de ridiculiser les Mulâtres haïtiens : il leur renvoie un miroir. Et ce miroir révèle leur véritable nature : des singes en habit de maître, incapables de se libérer de la tutelle qui les a façonnés. Le défi pour Haïti est désormais clair : briser cette tutelle ou rester prisonnier du mépris.
Jameson LEOPOLD
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Milat yo slope trop
RépondreSupprimerLe dédain d’un président pour sa propre nation
RépondreSupprimerUn texte de Michel Legros
Longtemps, la démagogie s’est appuyée sur la couleur : noir contre mulâtre. C'est le noirisme qui s'adjoignit plus tard la xénophobie : Haïtien négro-africain contre Haïtien syro-libanais. Depuis quelque temps, des idéologues en carton cherchent à la transformer en un conflit : région contre capitale.
Il est pénible et attristant d’entendre l’interview de ce potentat, empreinte d’une hargne mal placée contre une ville martyre. C’était grossier, cynique et démagogique ; il a choisi le pire moment pour déverser le venin de la division, prétextant un retard dans l’étude d'un projet d’agrandissement de l’aéroport du Cap-Haïtien — une faute dont il est directement comptable en tant que membre du CPT, mais qu’il détourne habilement pour masquer sa propre incompétence.
Après que son aveuglement et son acharnement contre la métropole, nourris comme une obsession, eurent provoqué la perte de 90 % de la ville et de vastes régions, c’est une Haïti partitionnée dont il porte la responsabilité de la descente aux enfers qu’il veut léguer à la postérité.
À ce propos notre président déclarait : *« Nou mete sa (la faute) devan moun nan Nò pou moun nan Nò mande ki sa yo genyen ak moun nan Nò. Nou mande ki sa yo genyen ak rejyon yo, ak tout moun ki pa nan repiblik Potoprens la. »*
Mais de qui parle-t-il? Il est lui-même confortablement installé en République de Port-au-Prince.
Ces mots résument sa vision politique, celle d’un démagogue. Voilà un homme qui, co-présidant aux destinées d’Haïti, en vient à opposer le Nord et les régions à une capitale qu'il déteste. C’est le cœur de son discours, le cœur de son imposture. Il veut creuser les fractures là où l’unité est vitale.
Pourtant, les dirigeants actuels d’Haïti viennent de tous les coins du territoire national. À bien traduire son discours, il faudrait croire que les hommes du Nord devenus présidents, présidents de l'Assemblée Nationale, ministres, gouverneurs, directeurs généraux dédaignent leur propre region puisque ce sont eux qui bien souvent prennent des décisions contraires à ses intérêts. Absurde et dangereux, comme toute démagogie.
Sa récente et brève présidence, on ne peut plus catastrophique, le pousse à recourir à la diversion pour tenter de se maintenir en selle. Il blâme à tort et à travers, cherche des boucs émissaires. Classique. Le drame, c’est qu’il y va trop fort.
S’il faut parler de dédain pour les régions, n’est-ce pas plutôt lui qui l'incarne ? Il l’a prouvé par action, par omission ; il continue de le démontrer en pensée et en parole. N'a-t-il pas laissé périr la zone métropolitaine, toute la plaine du Cul de Sac jusqu'à Ganthier en passant par Croix- des-Bouquets, livrant à VIV Ansanm territoires après territoires durant ses cinq mois à la tête du CPT ?
Michel Legros
Sitwayen pou Respè Konstitisyon
sitwayenpourespekonstitisyon@gmail.com
13 septembre 2025
Boulos ak Dimitri kraze Ayiti 🇭🇹
RépondreSupprimerMèsi USA
Mare yo
Mare yo
Mare yo
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