Depuis une semaine, de nombreuses femmes haïtiennes sortent de leur silence. Elles brisent des années de peur, de honte et de culpabilité pour raconter les violences sexuelles qu’elles ont subies dans leur enfance. Leurs témoignages bouleversent, mais ils révèlent aussi une réalité longtemps étouffée au sein de la société haïtienne.
Ces femmes décrivent des scènes d’horreur vécues alors qu’elles n’étaient encore que des fillettes. Certaines ont été abusées par des proches, d’autres par des figures respectées de leur communauté : professeurs, voisins, pasteurs ou même membres de leur propre famille. Les récits se ressemblent par la douleur, le silence imposé et la peur de ne pas être crues.
Ce mouvement de libération de la parole met à nu une culture du silence profondément ancrée. En Haïti, les victimes de viol sont souvent stigmatisées, alors que les agresseurs bénéficient d’une impunité presque totale. Beaucoup de femmes racontent qu’on leur avait conseillé d’oublier, de « tourner la page », ou de « protéger la réputation » de leur famille.
Pourtant, ces prises de parole publiques marquent un tournant. Les réseaux sociaux deviennent un espace où les victimes trouvent enfin une oreille attentive et solidaire. Elles se soutiennent entre elles, et certaines demandent désormais que justice soit faite. Ce mouvement rappelle que le viol n’est pas seulement une blessure individuelle, mais une plaie sociale.
Les autorités, jusqu’ici silencieuses, sont désormais interpellées. Des voix s’élèvent pour exiger des enquêtes, des condamnations et une réforme profonde du système judiciaire haïtien, souvent corrompu et indifférent face aux crimes sexuels. La société civile appelle également à une meilleure éducation à la protection des enfants et à la sensibilisation dans les écoles.
Ces témoignages, aussi douloureux soient-ils, représentent un espoir. L’espoir qu’enfin, la parole des femmes haïtiennes ne soit plus étouffée. L’espoir qu’un jour, la justice triomphe du silence et que les enfants d’Haïti puissent grandir sans la peur des monstres qui se cachent derrière les apparences.
Jackson Junior Joseph
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